Actualités
Retrouvez ici toutes les actualités du réseau, interviews d’acteurs et nouveautés du secteur.
Les bons tuyaux pour économiser l’eau dans l'hôtellerie !
La chasse aux fuites
Comme l’explique le ministère de l’Ecologie sur une page très documentée : http://www.developpement-durable.gouv.fr/Des-gestes-simples-pour-economiser.html. En modifiant ses habitudes, chacun de nous peut réduire sa consommation d’eau de 30 %. Pour cela, la première des règles est de faire le tour de son habitation et de repérer les éventuelles fuites sur les robinets, les tuyauteries ou encore les chasses d’eau. « Un robinet qui goutte, c’est 100 litres d’eau perdus chaque jour et une chasse d’eau, c’est 1000 litres d’eau perdus chaque jour. Les fuites peuvent représenter 20 % de la consommation d’un foyer », explique le ministère.
Ensuite, l’installation de plusieurs petits équipements dont le coup reste très raisonnable peut s’avérer judicieuse : une chasse d’eau économique (qui consomme 3 à 6 litres au lieu de 10 litres !), des économiseurs d’eau sur les robinets, une pomme de douche avec aérateur (15% d’économie), etc... Vous les trouverez sous l’appellation « aérateurs hydro-économes ». Leur principe est simple : ils mélangent l’air et l’eau sous pression, l’appel d’air étant réalisé grâce à l’effet « Venturi ». Le débit passe ainsi de 15-20 litres/min (pour une pression 3 bars) à 5-8 l/min. « Certains modèles sont auto-régulés : le débit est constant quelle que soit la pression. D’autres présentent aussi la particularité d’être autonettoyants (et retardent le dépôt du tartre) : la structure en « nid d’abeille » ne retient pas d’eau, limitant ainsi la prolifération bactérienne », précise le site du ministère.
Recyclez les eaux de pluie
Seul est permis le lavage des sols et, à titre expérimental et sous conditions, le lavage du linge… Sachez aussi que les eaux récupérées et utilisées à l’intérieur du bâtiment qui sont renvoyées vers les égouts sont soumises à la taxe d’assainissement. Le propriétaire doit faire une déclaration d’usage en mairie, telle que prévue à l’article R 2224-19-4 du Code général des collectivités territoriales.
L’arrosage vert
De ce fait, il est préférable et plus intéressant d’envisager la récupération des eaux de pluie pour des usages à l’extérieur d’un bâtiment. Pour cela, il suffit d’installer un système de récupération de l’eau de pluie sur une gouttière et d’acheter une cuve hors sol – voire de récupérer un bidon propre –, le tout pour un coût inférieur à 100 euros. L’eau peut ainsi servir à arroser le jardin ou à laver une voiture par exemple.
Sachez qu’il existe un crédit d’impôt « relatif au coût des équipements de récupération et de traitement des eaux pluviales payés entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2015 », alors profitez en et ne tardez pas ! Il est cependant limité à 25 % du montant des équipements éligibles.
Enfin, concernant l’arrosage, quelle que soit le type d’eau utilisée (eau recyclée ou eau potable du robinet), il est aussi possible de remplacer le jet d’eau conventionnel par des systèmes d’arrosage. Derniers conseils : arroser le soir pour éviter les pertes dues à l’évaporation (5 à 10 %). À vous de jouer !
ID-Tourism lance son guide pratique : Le tourisme, un outil de lutte contre la pauvreté
Le tourisme est un secteur générateur d’emplois et de ressources économiques. C’est pourquoi 30 des 49 Pays les Moins Avancés (PMA) voient aujourd’hui dans le tourisme un excellent moyen de sortir de la pauvreté. À l’inverse, une activité touristique non raisonnée peut être un désastre tant sur l’environnement, que sur les populations locales. C’est donc dans ce contexte que de nombreuses formes de tourisme durable/responsable sont apparues. Les projets de tourisme solidaire ou communautaire ne manquent pas aujourd’hui. Toutefois, ces derniers, souvent trop en décalage avec les attentes de la clientèle et le contexte local, ne rencontrent pas le succès escompté et ne bénéficient que trop peu aux populations hôtes.Le guide pratique permet de bien comprendre comment éviter les écueils inhérents à ce type de projet, tout en expliquant comment rendre effectif le développement local par le biais de l’activité touristique.Il s’adresse plus particulièrement aux porteurs de projets en tourisme solidaire et tourisme communautaire qui souhaitent développer des projets intégrés, impliquant les populations locales des pays afin de leur permettre d'être véritablement acteurs de leur développement.
Vincent Fonvieille : « Il est important de s’adapter aux divers métiers, élargir la démarche de tourisme responsable »
L'ATR qui existe depuis 2004, a souhaité marquer le coup lors de cette conférence, en invitant aussi bien des professionnels ayant pignon sur rue dans le domaine du tourisme durable et responsable (ATD, Terres d’Aventure, ATES…) que des novices, ou encore des spécialistes du tourisme de masse. L’idée consistait en la déclinaison de la nouvelle feuille de route des acteurs du tourisme durable, favorisant entre autres une démarche commerciale.
Suite à de nombreux départs, il était important de réfléchir à de nouvelles stratégies permettant de rentabiliser la structure, sans perdre les valeurs ayant motivé sa création. Cela passe donc inévitablement par l’ouverture de la structure à de nombreux membres, afin de conscientiser plus largement la nécessité de rendre le tourisme de masse plus responsable. Par ailleurs, il est vrai que cloisonner le réseau entre membres déjà impliqués dans le tourisme durable, ne permet pas de passer le message au plus grand nombre.
L'essentiel, comme le rappelait Vincent FONVIELLE, sera de proposer des « engagements durables qui vont évoluer en fonction des métiers ». Cela permettrait aux diverses entreprises touristiques de relayer les informations et les pratiques auprès de leurs voyageurs.
Anko ORDONER, Responsable Communication de l’association ECPAT (End Child Prostitution in Asian Tourism) a d’ailleurs déploré ce manque d’informations et de conscientisation des voyageurs, sur les comportements responsables dans les pays visités. Selon lui, cette ouverture de l’adhésion et/ou certification à plus de voyagistes - notamment à ceux spécialisés dans le tourisme de masse - permettrait de transmettre plus efficacement le message : il est « aussi important de respecter les populations d’accueil (ndlr : allusion au tourisme sexuel) que de faire des vaccins avant de partir ».
D’autre part, l’ATR a lancé un appel d’unification des différents acteurs du tourisme durable en France, afin d’apporter plus de clarté dans le paysage et le domaine du tourisme responsable, qui reste aujourd'hui assez confus. La FFTST (Fédération Française des Techniciens et Scientifiques du Tourisme), présente lors de la conférence, a fait remarquer l’incompréhension des étudiants face à tous ces termes utilisés pour parler de tourisme durable et responsable. La Fédération a appelé au rassemblement sur cette question.
Cette mission relèvera notamment du rôle d’ATD (Acteurs du Tourisme Durable) dont le crédo est, comme le rappelait Guillaume CROMER « de créer de réelles synergies entre les différents membres d’ATD (250) et du tourisme durable en France et de faire connaître les bonnes pratiques de ces derniers en France ou à l’international, et vice versa ». Par ailleurs, l’ATD continuera à être une plateforme qui soutient et accompagne les personnes en recherche ou création d’emploi dans le tourisme durable.
S’il faut retenir une chose de cette conférence, c’est bien l’importance de travailler ensemble, en bonne intelligence, pour un rapport gagnant-gagnant qui sera bénéfique au tourisme durable et responsable car « l’union fait la force ».
Carlos Jávita : « Promouvoir l’Equateur comme destination touristique, en sensibilisant à son écosystème »
Acteur du Tourisme Durable : Pouvez-vous détailler le rôle de la campagne de promotion touristique mondiale « All you need is Ecuador » ?
Carlos Jávita : Il s’agit d’une campagne pour promouvoir l’Equateur comme destination touristique. Pendant 10 jours, dix-neuf villes à travers le monde accueillent une des lettres géantes de ce slogan, inspiré par la célèbre chanson des Beatles All you need is love. La Gare de Lyon à Paris voit ainsi s’élever la première lettre, le A. Ces constructions 3D de 6 mètres de haut sont chacune porteuse d’un symbole – artistique, culturel, naturel – équatorien. Les photos ainsi mises en avant par ces œuvres géantes permettent aux personnes de découvrir certains aspects de notre pays.
ATD : Quel serait votre « top 5 » des lieux à visiter en Equateur ?
Carlos Jávita : Je conseillerais les Galápagos pour leur biodiversité exceptionnelle. Après, j’irais dans les montagnes car elles combinent richesses naturelles et culturelles. Traverser l’avenue des volcans permet, en plus de découvrir des lieux magnifiques, de partir à la rencontre de différents peuples indigènes. Troisièmement, je suivrais la route du cacao car elle correspond à toute la partie pacifique du pays, encore assez méconnue. Ensuite, je choisirais de me rendre en Amazonie. Enfin, j’irais dans la province de Manabi, au nord-ouest du pays, pour l’une de ses plages où l’on peut apercevoir des baleines quand on se baigne.
ATD : Quel rôle joue le tourisme en Equateur ?
Carlos Jávita : Le tourisme en Equateur a un rôle à la fois socio-économique et environnemental. Il s’agit de la quatrième source de revenus du pays. Notre objectif est de promouvoir cette industrie verte afin qu’elle devienne le troisième secteur générateur de revenus pour l’économie équatorienne. En consultant les statistiques mondiales, on observe que le taux de croissance de fréquentation touristique moyen est de l’ordre de 3-4%. En comparaison, le nôtre a atteint 12% en 2012.
Le tourisme est aussi un moyen de promouvoir l’environnement. Notre pays accorde une importance primordiale à la protection de la nature. La Constitution de 2008 préconise le bien-vivre entre êtres humains et le bien-vivre en harmonie avec l’environnement. Nous sommes d’ailleurs le seul pays où la Constitution reconnaît des droits de la nature. Par conséquent, la meilleure façon de respecter cette obligation constitutionnelle de protection de l’environnement est de développer des industries dites vertes, notamment dans le tourisme.
ATD : Que pouvez-vous faire pour promouvoir ce tourisme durable dans le secteur privé ?
Carlos Jávita : C’est une affaire de tous. Le gouvernement donne des lignes directrices. Il apporte son aide en offrant par exemple de bonnes infrastructures. Le réseau routier a largement été développé au cours de ces dernières années. Au début du XXe siècle, nous avons mis en place un train croisière, le Tren Crucero. Il effectue une traversée de 450 kilomètres entre les deux villes principales, Quito et Guayaquil. Le train passe par des villages jusqu’alors un peu abandonnés. Sa reconstruction récente a ainsi permis de faire découvrir à ses voyageurs la singularité de ces peuples indigènes. Joindre ces deux villes est également très facile en avion aujourd’hui. À une autre échelle, nous mettons en place un tramway à Cuenca, la troisième ville équatorienne. Sa construction a une portée symbolique car il s’agit du premier tramway opérationnel en Amérique du Sud.
ATD : Quels avantages les entreprises françaises de tourisme peuvent-elles avoir à investir en Equateur ?
Il existe toute une série de mesures pour faciliter l’investissement des entreprises touristiques françaises en Equateur. Elles bénéficient d’avantages fiscaux importants surtout au niveau des taxations : elles n’ont pas à payer certains impôts et peuvent procéder au rapatriement des capitaux. Au cours des derniers mois, trois entreprises touristiques françaises se sont établies en Equateur. Nous avons construit le métro à Quito pour faciliter les déplacements entre le Nord et le Sud de la ville étendue sur 43 kilomètres. Suite à la visite du président français François Hollande en Equateur à l’automne dernier, nos deux pays ont passé des accords de coopération dans le secteur du tourisme.
« Un tourisme conscient » sur le plan environnemental
ATD : En 2012, lors du deuxième congrès international sur l’éthique et le tourisme, l’Equateur a introduit le concept de « tourisme conscient ». Pouvez-vous expliquer ce concept ?
Carlos Jávita : C’est un concept introduit par le ministre équatorien du Tourisme de l’époque, Freddy Ehlers. L’idée derrière est de promouvoir l’Equateur comme destination touristique tout en sensibilisant les touristes à la fragilité de l’écosystème et à l’importance de le protéger. On les invite à protéger et respecter ces richesses naturelles, d’autant plus que l’Equateur présente la plus grande biodiversité mondiale au kilomètre carré.
En 2012, nous avions fait une proposition très novatrice fondée sur un principe essentiel de négociations climatiques : la responsabilité commune et différenciée. L’idée était qu’en échange de ne pas émettre d’émission de CO2, l’Equateur recevrait une compensation. Nous souhaitions rénover le protocole de Kyoto et valoriser un pays qui a la possibilité d’émettre ces gaz mais choisit de ne pas le faire pour protéger l’environnement. Malheureusement, il n’y a pas eu de mise en place d’éco-responsabilité internationale.
ATD : Cette biodiversité n’est-elle pas également un atout pour le tourisme ? Comment faites-vous pour la protéger ?
Carlos Jávita : Beaucoup de personnes pensent que les richesses naturelles équatoriennes sont aussi présentes ailleurs. Ce n’est pas le cas. L’archipel des Galápagos par exemple possède de nombreuses espèces endémiques, c’est-à-dire que l’on ne trouve nulle part ailleurs. Dans l’optique de protéger la biodiversité sur cet archipel, nous souhaitons d’ici 2015 remplacer sur ces îles notre consommation d’énergies fossiles par l’utilisation d’énergies renouvelables.
À partir de 2016, nous aurons également une consommation énergétique basée surtout sur l’hydroélectrique et la géothermie.
ATD : Comment s’effectue le contrôle de l’impact environnemental, inscrit dans la Constitution équatorienne, dans le secteur du tourisme ?
Carlos Jávita : Tout d’abord, il n’existe pas de tourisme de masse en Equateur et nous cherchons à encadrer ces pratiques afin qu’elles demeurent respectueuses de l’environnement. Par exemple, aux Galápagos, les touristes ne peuvent pas se promener librement. Ils doivent toujours avoir un guide avec eux car les Galápagos sont dotées d’un écosystème très fragile. Pour protéger les îles et la zone marine, les croisières ne peuvent pas s’arrêter dans les eaux des Galápagos. En Amazonie, les touristes doivent également suivre un guide afin de préserver ce milieu naturel.
ATD : Comment protégez-vous le pays des grands complexes hôteliers qui pourraient acheter ses côtes, y installer leurs infrastructures et in fine menacer l’environnement ?
Carlos Jávita : Nous encourageons le tourisme là où il est possible. Il y a des sites où l’on ne peut pas faire du tourisme de masse comme aux Galápagos. Quelques grandes chaînes hôtelières sont certes présentes mais il n’y a pas de complexes énormes.
Une particularité aussi de notre pays est la présence forte de mouvements sociaux. Ce lien très fort que notre pays entretient avec la nature provient directement de la participation dans la vie politique de ces mouvements sociaux, notamment indigènes, et des associations écologistes.
« Un tourisme communautaire »
ATD : Que faites-vous pour favoriser le tourisme communautaire ?
Carlos Jávita : L’Equateur donne de l’importance à sa composante indigène. Il y a une intégration sociale faite par le gouvernement et le tourisme, dans toutes ses formes d’expressions, incluant la clause communautaire.
Il existe 17 peuples très bien identifiés en Equateur, avec leurs propres coutumes, couleurs et savoirs. Par exemple, au nord de Quito, les Otavalos, connus pour être de très bons commerçants, ont fortement participé au développement du tourisme dans la région. Nous donnons la priorité aux peuples indigènes pour les connecter au monde.
ATD : Dans le cadre du congrès sur l’éthique et le tourisme, vous avez également abordé les questions relatives au respect des droits de l’homme, des enfants et des peuples autochtones. Quels objectifs ont été atteints au niveau des droits des enfants et quel rôle le tourisme peut-il jouer pour les atteindre ?
Carlos Jávita : Nous accordons une place primordiale aux enfants dans notre politique. Un « bonus financier » est par exemple versé aux familles les plus pauvres du pays à condition que les parents puissent montrer le carnet d’étude de leurs enfants. Nous avons aussi observé une diminution importante du taux de mortalité et valorisons la médecine préventive.
Dans ce domaine, le tourisme peut jouer un rôle d’alerte. Les personnes venues plusieurs fois en Equateur peuvent constater que le pays a changé considérablement. Dernièrement, le gouvernement a mis en place des sondages pour demander aux touristes ce qu’ils ont pensé du pays, cela nous permet de nous améliorer.
Rues d’Asie, producteur de voyages solidaires
D’Asie et d’Ailleurs Équipe franco-vietnamienne de professionnels du voyage et globe-trotteurs, les trois fondateurs (Ngoc, Nicolas et Bruno) mettent l'accent sur l’échange entre les cultures. Leur volonté commune est de créer des séjours responsables mettant l’expérience et l’émotion au cœur des circuits : c'est la spécificité de Rues d'Asie.
L’émotion sur mesure Parce qu’il existe encore trop de voyages sans âme, inconscients des réalités de terrain et des bénéfices que pourraient engendrer un engagement local, Rues d’Asie est fière de proposer à ses clients des voyages engagés localement. L'agence s’adresse à tous les voyageurs soucieux de réduire leur empreinte négative sur la destination visitée, ainsi qu'aux voyageurs à la recherche d’un séjour hors du commun et d’expériences uniques.Un voyage, un engagement Active sur le web - www.ruesdasie.com - l’équipe de Rues d’Asie propose aux voyageurs des circuits adaptés à leurs envies, dont 1% du prix est reversé à trois associations locales : BATIK International, Fauna & Flora International et Vietnam Association for Victims of Agent Orange.
Rues d’Asie en quelques chiffres
- 2011 : création de Rues d’Asie ;
- 3 fondateurs, 3 destinations, 3 associations soutenues ;
- 10 salariés ;
- Plus de 1000 voyageurs conquis ;
- 1 site pour concevoir son voyage sur mesure : www.ruesdasie.com ;
- 2 blogs : le-vietnam.net (vous aide à préparer votre voyage et mieux connaître le Vietnam) et mon-voyage-au-vietnam.com (recueille les témoignages et les expériences des voyageurs).
C’est eux qui le disent ...« Nouvelle agence locale qui se différencie des autres par une équipe francophone qui vous conduira en dehors des sentiers battus. Les 3 sympathiques fondateurs font tout leur possible pour vous créer un circuit sur mesure pour une réelle immersion solidaire ou touristique. » Petit Futé - 2012« Une sympathique petite agence francophone nouvellement installée à Hanoï, mais qui fonctionne essentiellement par internet. Elle propose des circuits aventures, à pieds ou à moto, et des séjours longs à la rencontres des ethnies minoritaires et hors des sentiers battus. » Lonely Planet, Vietnam – 2012
Rencontre avec les artisans d’Ichimay Wari, Pérou
C’est à Lurín que Juan nous accueille afin de découvrir les ateliers des artisans de l’association Ichimay Wari et de comprendre davantage qui ils sont et ce qu’ils font. La majorité d’entre eux, originaires d’Ayacucho, sont arrivés à Lurín dans les années 80, fuyant le terrorisme qui frappait leur région. En arrivant ici, ils ont commencé à créer leurs ateliers de toutes pièces. Malgré des débuts difficiles, en quelques années, l’association Ichimay Wari était formée. Elle regroupe aujourd'hui plusieurs dizaines d’ateliers travaillant le textile, la céramique et les retables.
L’ART DE TISSER SELON LES TRADITIONS
Le tissage est un art qui réunit patience et savoir faire. Pour commencer, il faut une bonne idée à tisser : un poncho, un tapis ou un porte-monnaie… de quelconque motif. On prépare ensuite les couleurs qui, comme nous l’explique Emilio, « sont naturelles, extraits de plantes ou de la cochenille, et dont le mélange peut en créer l’unicité ». Nous regroupons ensuite la laine colorée, avant de s'installer devant le métier à tisser mécanique, fait en bois à la main. C’est alors un travail de précision et de patience qui commence, soit plusieurs jours voire semaines de travail selon la taille du tissage avant d’obtenir le résultat final.
LE TRAVAIL DE LA CÉRAMIQUE
Le travail de la céramique requiert patience et créativité. La céramique d’Ayacucho est reconnue pour ses dessins représentant des scènes religieuses et de la vie quotidienne rurale péruvienne. Tout d’abord, on commence par créer des moules dans du plâtre afin de faciliter la tâche et d’augmenter la productivité. Cela prend du temps et demande beaucoup d’imagination, mais ces moules pourront resservir des milliers de fois pour la création d’un même objet, personnage ou accessoire. La céramique de couleur rouge - composée principalement d’argile et d’eau - est sculptée puis séchée pendant plusieurs jours à l’air libre avant d’être passée au four pour la durcir. Vient alors le moment de peindre : un travail qui demande concentration, précision et patience. Donatello, artisan en céramique, nous fait remarquer la qualité des matériaux utilisés, que ce soit l’argile ou la peinture, ainsi que la compétence de la main d’œuvre engagée dans ce travail minutieux.
L’INSECURITÉ DU MARCHÉ
L’artisanat péruvien, que ce soit la céramique ou le textile, est un marché en déclin qui a du mal à survivre à la globalisation et la modernisation. Le marché de l’artisanat traditionnel subit des variantes imprévisibles et se retrouve confronté à une insécurité totale, tant niveau de la demande que des bénéfices qui en découlent. Ichimay Wari vend ses produits au niveau local et national, mais aussi au niveau international par le biais de la CIAP et d’Intercrafts qui promeut l’artisanat péruvien en le commercialisant de façon équitable. Ce type de commerce propose un prix juste à la vente et soutient les artisans au niveau économique et social.Depuis le début de la crise économique, la demande européenne et occidentale a beaucoup diminué et se veut plus exigeante sur les commandes. Il faut savoir que le prix de vente inclut la main d’œuvre, le savoir-faire, le matériel ou encore la qualité du produit, auquel il faut ajouter le coût à l’exportation pour la vente à l’international.
REVALORISER L’ARTISANAT À TRAVERS LE TOURISME RESPONSABLE
Une autre façon de valoriser le travail des artisans est le tourisme responsable. Des circuits touristiques avec visite des ateliers des artisans de tissage, céramique et retable à Lurín sont ainsi proposés par l’association. Cette initiative permet de mettre en valeur la tradition artisanale et la culture péruvienne. Les touristes peuvent alors observer et participer aux ateliers mais aussi partager et discuter avec les artisans afin de mieux comprendre leur activité et leur quotidien. Les femmes des artisans proposent aussi de délicieux plats typiques faits maison tels que la pachamanca (cuisiné sous terre avec des pierres chaudes).Ce type de tourisme alternatif, spécialité de l’agence Pachamama, se veut responsable, solidaire et équitable. Au cours de ce programme de tourisme responsable à Lurín, vous aurez aussi l’occasion, en étant accompagné-e-s par un guide francophone, de visiter le site archéologique de Pachacamac, patrimoine de l’Unesco et lieu culte des cultures préhispaniques, ainsi que la ferme Casa Blanca d’agriculture écologique.
SNTEDD : la nouvelle Stratégie Nationale de Transition Écologique vers un Développement Durable
Des indicateurs de suivi pour mesurer l'ambition et l'impact des actions et politiques menées en faveur de la transition écologique, seront adossés à la SNTEDD. Les travaux de définition de ces indicateurs sont également en cours.
La stratégie est axée sur neuf directrives principales et transversales, déclinées en 34 priorités, que la SNTEDD 2014-2020 identifie comme les voies que doivent mettre en œuvre l'ensemble des acteurs privés et publics, afin de concrétiser cette ambition :
- Développer des territoires durables et résilients, capables de prendre pleinement part à la transition écologique ;
- S'engager dans l'économie circulaire et sobre en carbone pour réduire les impacts de nos modes de production et de consommation ;
- Prévenir et réduire les inégalités environnementales, sociales et territoriales, pour répondre à une exigence de cohésion sociale ;
- Inventer de nouveaux modèles économiques et financiers ;
- Accompagner la mutation écologique des activités économiques ;
- Orienter la production de connaissances, la recherche et l'innovation vers la transition écologique ;
- Éduquer, former et sensibiliser pour la transition écologique afin de faciliter la compréhension et la prise de conscience ;
- Mobiliser les acteurs à toutes les échelles ;
- Promouvoir le développement durable au niveau européen et international.
Cette stratégie interroge la façon de consommer, de produire, de travailler, de vivre ensemble, et c'est pour cela que le ministère souhaite recueillir des avis. La consultation est ouverte du 20 mars au 20 avril 2014. Les contributions peuvent être envoyées directement à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
Vous trouverez ci-dessous quelques questions pour faciliter votre réflexion:
- Selon vous, parmi les 9 axes, lequel vous parait le plus prioritaire pour accélérer la transition écologique de notre pays ? et pourquoi ?
- Quels sont les facteurs de réussite de la transition écologique ?
- Comment pourriez-vous vous engager dans le cadre de la SNTEDD et inciter à agir en faveur de la transition écologique ?
- A la lecture de l'avant-projet, quels sont les trois mots qui définiraient le mieux selon vous la SNTEDD ?
- Répondez-vous à titre individuel ou au titre d'une organisation (préciser laquelle) ?
Un plan gouvernemental pour encourager le vélo
Le 6 mars 2014, le ministre a réuni le comité de pilotage pour le développement des modes actifs, essentiellement la marche et le vélo, qu'il avait mis en place le 3 juin 2013. Le plant comporte 25 mesures à mettre en œuvre dès 2014 et s'intègre dans une stratégie nationale pour le développement des modes actifs, traduisant l'engagement de l'Etat dans la durée. Afin que les mesures annoncées puissent être suivies d'effets réels, le ministre réunira le comité de pilotage une à deux fois par an.
Les bénéfices à attendre concernent la santé, mais sont également économiques et sociaux. Il s'agit donc de développer l'usage de modes de transports individuels et collectifs qui prennent en compte l'amélioration de la qualité de l'air, la diminution des effets du bruit et du stress, la réduction de la dépendance énergétique et la préservation du environnement.
L'élaboration de ce plan est organisée autour des 6 axes de travail :
- Développer l'intermodalité transports collectifs / modes actifs ;
- Partager l'espace public et sécuriser les modes actifs ;
- Valoriser les enjeux économiques liés à la pratique du vélo ;
- Prendre en compte les politiques de mobilité active dans l'urbanisme ;
- Développer les itinéraires de loisir et le tourisme à vélo ;
- Faire découvrir les bienfaits de la marche et du vélo.
Quelques mesures significatives
Concernant le partage de l'espace public, les mesures annoncées permettront par exemple aux collectivités de mettre en place plus facilement et plus largement des zones de circulation apaisée, où la vitesse sera réduite. Le double-sens cyclable sera par ailleurs généralisé à 30 km/h dans toutes les rues. Pour ce qui est de l'incitation financière, une mesure portera sur l'expérimentation - auprès d'entreprises volontaires - du versement d'une indemnité kilométrique aux salariés se rendant au travail en vélo.
Pour faire progresser la part modale du vélo et de la marche, il convient d'impulser et d'animer la démarche grâce à différents leviers :
- la formation et l'apprentissage (avec une semaine du vélo à l'école) ;
- les liens avec les politiques d'urbanisme et de logement ;
- le développement du tourisme à vélo ;
- les conditions de stationnement des vélos aux abords des gares ;
- l'utilisation des nouveaux services numériques (calculateurs d'itinéraires intégrant le vélo, par exemple).
Le programme de l'UNESCO pour le tourisme durable
Les travaux préparatoires entrepris en vue de l'élaboration du Programme ont donné suite à la décision adoptée par le Comité du patrimoine mondial à sa 34e session à Brasilia en 2010, dans laquelle celui-ci «demande au Centre du patrimoine mondial d'organiser un nouveau programme d'ensemble sur le patrimoine mondial et le tourisme durable, avec un comité directeur comprenant les États parties intéressés et autres acteurs concernés». Le Programme représente une approche fondée sur le dialogue et la coopération entre parties prenantes : la planification du tourisme et la gestion du patrimoine sont intégrés au niveau de la destination, les éléments naturels et culturels sont valorisés et protégés, et un tourisme approprié développé. Les parties prenantes du patrimoine et du tourisme partagent la responsabilité d'assurer la conservation de notre patrimoine culturel et naturel, en présentant une valeur universelle exceptionnelle et un développement durable fondé sur une gestion adéquate du tourisme.
Le Programme a 5 objectifs précis :
- intégrer des principes du tourisme durable dans les mécanismes de la Convention du patrimoine mondial ;
- renforcer l'environnement porteur en plaidant pour des politiques, stratégies, cadres et outils qui soutiennent le tourisme durable ;
- promouvoir une large participation des parties prenantes à la planification, à l'élaboration et à la gestion d'un tourisme durable axé sur les pôles touristiques en faveur de la conservation du patrimoine et visant à autonomiser les communautés locales ;
- donner aux parties prenantes du patrimoine mondial les capacités et les outils nécessaires pour gérer le tourisme de manière responsable compte tenu de la situation et des besoins locaux ;
- promouvoir des produits et services touristiques de qualité propres à encourager un comportement responsable de toutes les parties prenantes.
Les biens du patrimoine mondial sont les trésors uniques de l'humanité, ils ont une valeur universelle et portent témoignage d'un développement environnemental et historique appartenant à tous. La croissance spectaculaire des voyages intérieurs et internationaux représente des opportunités pour les sites du patrimoine mondial et les populations environnantes. Mal géré, le tourisme peut perturber la vie sociale, culturelle et économique et avoir des effets dévastateurs sur les environnements fragiles et les communautés locales.
L'importance de ce programme est axée sur la conviction que, organisé de manière responsable, le tourisme peut être, au contraire, un élément moteur de la préservation et de la conservation du patrimoine culturel et naturel et un vecteur du développement durable.
Dans le cadre de ce programme, à partir de 2012 plusieurs activités transversales et groupes de travail ont été établis pour traiter problèmes et thématiques liées au tourisme. Il faut notamment souligner l'accord de coopération conclu par l'OMT et l'UNESCO le 26 novembre 2013, afin de cimenter les efforts déployés en matière de tourisme durable et de protection du patrimoine naturel et culturel.La vision du programme :
Une responsabilité partagée entre les parties prenantes du patrimoine mondial et du tourisme, dans la conservation du patrimoine culturel et naturel commun, ayant une valeur universelle, ainsi que pour un développement durable basé sur une gestion responsable du développement touristique
La mission de l'UNESCO :
"Faciliter la gestion et le développement d'un tourisme durable sur les sites des biens du patrimoine mondial en sensibilisant davantage toutes les parties prenantes, en renforçant leurs capacités et en favorisant leur participation afin de protéger ces biens et leur valeur universelle exceptionnelle".
Comment voyager "vert" en autocar ?
1 car équivaut à 30 voitures ! Pour un même trajet, un autocar consomme 40 % d'énergie de moins qu'une voiture et émet 35 % de CO2 en moins. Il est également plus vertueux que le train, le ferry et l'avion.
Les transports, tous modes confondus, représentent le 2ème secteur le plus consommateur d'énergie en France et sont la principale source d'émissions de gaz à effet de serre : les économies réalisées par les autocars sont donc à considérer !
En 2013, la flotte française rassemble 65 473 autocars qui transportent chaque année 1,2 milliards de touristes sur plus de 3 milliards de kilomètres.
Et leurs performances vertes s'améliorent ! Leur consommation en gazole a réduit de 30 % au cours des 20 dernières années. Mais les autocars ne roulent pas encore avec des carburants réputés plus propres comme le bioéthanol ou d'autres agrocarburants, contrairement à leurs voisins les autobus, employés pour de plus courtes distances. Il n'existe pas non plus en 2013 d'autocars hybrides, électriques ou fonctionnant à l'hydrogène, la longueur des trajets parcourus ne permettant pas encore l'installation de ces technologies.
S'ils roulent tous avec le même carburant, est-il tout de même possible pour une excursion, de choisir un autocar plus propre qu'un autre ? Deux facteurs permettent de comparer leurs performances environnementales : les rejets de polluants et les émissions de CO2.
Encadrement des émissions polluantes
Les rejets de polluants sont dangereux pour la santé. Il sont donc encadrés par une série de normes : les normes euro, instaurées par la Commission européenne dès les années 1990. Régulièrement durcies, elles imposent des valeurs limites pour les émissions de monoxyde de carbone (CO), des oxydes d'azote (Nox), des hydrocarbures (HC) et des particules fines. La plus récente, l'euro 6, entrée en vigueur en 2014, est particulièrement sévère puisque les émissions de Nox devront être réduites de 80 % et celles de particules de 66 % par rapport aux seuils précédemment fixés par la norme euro 5. Les constructeurs de moteurs doivent donc trouver de nouvelles technologies pour relever ce défi. À l'heure actuelle, 100 % des autocars français sont aux normes euro 1 et plus de 65 % aux normes euro 4 et 5. Choisir un autocar qui répond aux dernières normes euro vous assurera donc de "rouler plus propre".
Affichage des émissions de CO2
Le CO2, qui ne nuit pas à la santé de l'homme mais à celle de la planète, fait l'objet de réglementations distinctes. À compter du 1er octobre 2013, toute personne qui commercialise ou organise une prestation de transport de personnes doit indiquer au bénéficiaire la quantité de CO2 émise par le véhicule pour le trajet à effectuer. « Une agence de tourisme, par exemple, devra rassembler les données nécessaires auprès de ces opérateurs pour renseigner ses clients de la quantité de CO2 qui sera émise au cours de leur déplacement. » explique Emilie Choulant, en charge de l'environnement et de la sécurité au sein du réseau d'autocaristes Réunir. Cette mesure rend l'information écologique plus accessible, mais n'impose pas de seuil d'émission.
Objectif CO2 : les transporteurs s'engagent
Certains professionnels se mobilisent toutefois pour diminuer leur empreinte carbone. 87 entreprises de transporteurs de voyageurs ont signé la charte d'engagements volontaires élaborée par l'Ademe (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) et la GDITM (Direction générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer) en collaboration avec les organisations professionnelles du secteur. Chaque signataire s'engage à mettre en place un plan d'action de trois ans adapté à son entreprise pour limiter la consommation de carburant de ses autocars et donc les quantités de CO2 émises. Les solutions proposées portent à la fois sur les technologies du véhicule, le comportement des conducteurs et l'organisation des déplacements.
« L'un de nos anciens conducteurs forme aujourd'hui les conducteurs de notre flotte à l'éco-conduite. Il leur apprend à adopter une conduite souple qui limite l'usage du frein et de l’accélérateur afin de minimiser la consommation de carburant. » explique Jérome Durquéty, chargé de développement chez Négoti tourisme, l'une des premières entreprises de transporteurs à avoir signé la charte en 2011. Les opérateurs sont également formés à la maintenance des véhicules, car un véhicule bien entretenu est aussi un véhicule qui consomme moins. Autre moyen d'action mis en place par Négoti : l'optimisation des itinéraires afin de limiter les distances parcourues sans voyageurs à bord. Et les autocars en fin de vie sont remplacés par des véhicules respectant les dernières normes euro.
Les logo et slogan « Objectif CO2, les transporteurs s'engagent » permettent de distinguer les transporteurs investis dans la démarche. Au terme des 3 années d'engagement des constructeurs actuellement investis dans la démarche, 210 000 tonnes de CO2 seront économisées.
Les autocars, transports du passé ou de l'avenir ?
En dehors des normes euros et des plans d'actions pour limiter les émissions des autocars, il est difficile d'obtenir des données sur les solutions employées pour diminuer l'impact environnemental. « On voit peu de communication sur le sujet » remarque Ghislain Dubois, chercheur au Centre d'économie et d'éthique pour l'environnement, « c'est un domaine qui ne semble pas intéresser de près les chercheurs ». Certains constructeurs, comme Setra, travaillent sur les matériaux utilisés pour abaisser le poids total du véhicule afin de limiter sa consommation mais « rien n'est fait pour trouver des matériaux de substitution au plastique par exemple. » Pour rendre l'autocar encore plus propre et voyager vert il reste encore un bout de chemin à parcourir.
Coupe du Monde de football au Brésil : Campagne contre l'exploitation sexuelle des mineurs
Dans le but de prévenir les risques d’une hausse de l’exploitation sexuelle des mineurs dans le tourisme lors de la Coupe du Monde de football 2014 prévue au Brésil, l’association ECPAT France lance la campagne "Ne détournez pas le regard !" de sensibilisation à destination des voyageurs. De nombreux acteurs du secteur touristique en France, partenaires du projet, relaieront les messages de prévention auprès de leurs clients. Une conférence de presse était prévue le mardi 24 septembre à 11h au salon des professionnels du tourisme IFTM Top Resa (Espace Meetings 2) à Paris pour lancer cette campagne.
Au Brésil, plus de 250 000 enfants (âgés de moins de 18 ans) étaient en situation de prostitution en 2011, selon la police fédérale brésilienne. La prochaine Coupe du Monde de football en 2014 constitue un risque d’augmentation du recours à la prostitution enfantine. L’augmentation exceptionnelle du nombre de touristes dans un contexte festif (600 000 touristes étrangers et 3 millions de touristes brésiliens sont attendus à la Coupe du Monde de football en 2014) entraînait un risque de hausse du nombre de clients potentiels. De même, des enfants vulnérables pourraient s’adonner à la prostitution en voyant dans cet afflux de touristes une opportunité d’améliorer leur situation économique. Face à cette inquiétude, le réseau européen ECPAT, en collaboration avec l’Union européenne, le SESI (Service Social de l’Industrie du Brésil), Air France et L’Equipe, a souhaité mettre en place une campagne de sensibilisation en Europe et au Brésil pour limiter les risques d’une augmentation des cas d’exploitation sexuelle sur mineurs dans le pays.
Les supporters de football ne constituent pas particulièrement un groupe à risque mais ils pourraient se retrouver dans des situations dans lesquelles ils deviendraient des « touristes sexuels occasionnels ». Par opposition aux touristes sexuels préférentiels (qui voyagent dans l’intention préméditée d’avoir des relations sexuelles avec des mineurs), les touristes sexuels occasionnels ne voyagent pas dans l’intention de recourir à la prostitution de mineurs mais une fois sur place, ils se laissent tenter par une « expérience » avec un(e) mineur(e) en situation de prostitution. Parfois même, ces touristes ne sont pas assez informés ou bien préfèrent ne pas se poser de questions sur l’âge des jeunes. L’ambiance particulièrement festive et exotique, les préjugés culturels, le sentiment d’impunité lié à l’anonymat dans le pays étranger et le désir de nouvelles expériences peuvent contribuer à favoriser le passage à l’acte du touriste sexuel occasionnel.
En France, le recours à la prostitution de mineurs est passible de 3 à 7 ans de prison. De même, afin de lutter contre l’exploitation sexuelle des mineurs dans le tourisme, la France a adopté des lois extraterritoriales. Ainsi, un ressortissant français – et également un résident habituel sur le territoire français - ayant commis des abus sexuels sur mineurs à l’étranger pourra être poursuivi sur place, mais également à son retour de voyage.Les campagnes vidéo d'ECPAT.
4ème édition des Assises internationales du tourisme et de l'économie solidaire
Un tourisme responsable pour le développement des destinations émergentes, c'est le thème choisi par TSF et l'ATES pour l'organisation des 4èmes assises internationales du tourisme solidaire au Parc des expositions de Colmar. Après Dakar et Antanarivo, les assises sont revenues à Colmar en début du 4ème salon SOLIDARISSIMO, elles regroupaient à la fois des politiques, des experts et des témoins de terrain.
Randonnée et alpinisme : le succès du Pays des Ecrins
Avec ses 300 jours de soleil par an, Le Pays des Écrins propose aux amoureux de la montagne, à la recherche de calme, de dépaysement et pour certains sensations fortes, une multitude d’activités. Au cœur de la région, au pied de la Barre des Écrins se trouve le Parc National qui s’étend sur 91 800 hectares. Ce territoire hautement protégé permet aux voyageurs de renouer avec la nature et de profiter de ce que ce qu'elle a de plus beau à offrir.
La randonnée pédestre : au plus près de la nature
La randonnée est l’activité la plus populaire. D’après une enquête de 2006 sur les 207 500 visiteurs recensés aux 5 principales entrées du pays des Pays Écrins, 77% étaient des marcheurs. Sur le territoire, il est possible de faire de la randonnée le long des sentiers balisés, entièrement répertoriés sur des cartes et des topoguides. Leur niveau de difficulté est classé en fonction du dénivelé, de 0 à 1000 mètres. Chaque itinéraire permet aux touristes de se rendre compte de la diversité de la faune et la flore sur le territoire. Le parc national recense 497 espèces animales différentes dont 149 espèces d’oiseaux, 44 mammifères et 1394 espèces végétales !
Pour les randonnées les plus simples, il faut compter environ 2 heures de balade dont 1 heure de montée. Les lacs et le Glacier sont deux objectifs d'ascension très appréciés. La balade du Lac de l'Eychauda estimée à 5 heures dont 2 heures 30 de montée, sans difficulté particulière, permet d'accéder au lac glaciaire - un des plus grands du parc - et d'admirer des passages enneigés. La croix de la Salcette figure parmi les plus difficiles, avec un temps de balade estimé à 7 heures. L'arrivée au Hameau de Bouchier à 2320 mètres d'altitude est un lieu d'observation privilégié des aigles royaux qui nidifient sur des hautes falaises. Il faut prévoir entre 10 et 30 € par personne par journée ou demi-journée, avec un accompagnateur.
Le village de Dormillouse : un lieu insolite au cœur du Parc National
Parmi les différentes balades de randonnées proposées se trouve, dans la vallée de Freissinières, à quelques kilomètres du hameau les Viollons, un sentier qui mène au village de Dormillouse. La randonnée est plutôt facile et offre déjà un spectacle éclatant. Au pied, on admire la Biaisse alimentée par les cascades d'un débit impressionnant. Le parc possède un grand nombre de cascades gigantesques dont le bruit retentit sur des kilomètres.
Au bout d’une heure environ, on arrive au niveau des premières maisons du village de Dormillouse. Regroupant autrefois quelques 350 habitants, il est aujourd’hui l’unique hameau encore habité du Parc National des Écrins.
Seules deux âmes sont présentes à l’année dont Serge, un retraité qui s’occupe du gîte l'École, à 1728 mètres d’altitude. Cette ancienne école du hameau, fermée en 1944, compte aujourd’hui 14 lits superposés, répartis en deux dortoirs, à votre disposition pour 49€/nuit en demi-pension et 69€/nuit en pension complète. En période estivale, le gîte propose des déjeuners (menu du jour à 22€) sur la terrasse, avec une vue époustouflante sur le Parc National. Attention : il faut impérativement réserver sa place car les places sont limitées !
Le village historique abrite aussi la première École Normale des enseignants crée en 1825 par Félix Neff. À côté, on trouve un temple protestant construit en 1760, anciennement chapelle catholique, entièrement restauré par le Parc. On ne reste pas de marbre devant les ruines de certaines maisons, et la difficulté des conditions de vie des habitants.
Non desservi par le réseau routier, Serge se ravitaille en hiver par hélicoptère grâce à une dérogation spéciale. Il est normalement interdit de survoler le parc, zone protégée. D’autres règles permettent de préserver l’authenticité du paysage, par exemple « il est interdit de reconstruire une maison lorsque son toit s’est effondré » explique la nièce de Serge, charmante serveuse du restaurant présente 6 mois par an depuis 5 ans, dont le grand-père possède encore une maison dans le village. Les chiens, la pêche, la cueillette et le camping sauvage font aussi partie des activités défendues au sein du parc.
De nombreuses randonnées sont à prolonger au-delà du village vers les lacs de Faravel à 2h15 (2386 m) et de Palluel à 2h30 (2472 m). À 4h15 de marche se trouve le Col de Freissinières.
Avec un peu de chance vos croiserez aussi des marmottes !
Un accroissement des touristes l’été, mais peu aventureux ...
« Ces dernières années en été, on observe un accroissement de la circulation des visiteurs, ceux qui restent sur les sentiers et qui visitent les sites, par rapport aux montagnards, ceux qui quittent la route » précise le Bureau des guides et accompagnateurs des Écrins. Ce dernier explique ce phénomène par un manque de connaissance et d’information « chaque personne ne sait pas que c’est à sa portée ».
Pourtant, il existe des variantes à la simple randonnée pédestre qui ne nécessitent pas ou peu de techniques spécifiques. La Via Ferrata par exemple, est une activité importée d’Italie. Itinéraire sportif équipé à mi-chemin entre la randonnée et l'alpinisme, elle se pratique sur une paroi rocheuse « qui permet à tous de côtoyer le vide en toute sécurité » comme l'affiche fièrement l'office du tourisme. Actuellement, il existe 7 via Ferrata sur le territoire. Pour quel budget ? Une trentaine d’euros pour demi-journée avec un accompagnateur.
Des séjours d'escalade sont aussi organisés pour les enfants de 6 à 12 et pour les ados/adultes. Le pays des Écrins abonde de voies d'escalade, de la voie d'initiation à celle du grimpeur confirmé. Également, des sorties en montagne sont organisées par des moniteurs. Agnès Bard de VerticalitéO5 propose des sorties en juillet / août principalement et fourni tout le matériel (sauf les chaussures). Pour les curieux, il est possible de faire une journée d'initiation pour 33€ pour les enfants et 36€ pour les adultes, ou des stages de 3 demi-journées : 87€ pour les enfants et 96€ pour les adultes. Pour les confirmés (niveau 5/5), il est possible de faire des sorties "grande voie" sur des falaises d'environ 120 m pour 160€.
Traditionnellement, un territoire de haute-montagne comme le Pays des Ecrins est aussi connu pour ses courses d'alpinisme.
Au pied de la Barre des Écrins (4102m) se situe le 2ème centre d'Alpinisme en France, où les guides accueillent principalement les alpinistes débutants. Une formule alpiniste coûte environ 145 € pour un groupe de 4 personnes (minimum), comprenant l'excursion vers le Glacier et une nuit dans un des 38 refuges du Parc national.
Pour les plus aventuriers et les plus curieux, le pays des Écrins propose la formule Dome des Ecrins à 560€ (de 1 à 4 personnes). Au programme : 2 jours de course avec une nuit en refuge, un réveil très matinal à 3h du matin pour une journée complète d'ascension, retour en début d'après-midi vers 14h ... Une course inoubliable.Après une belle journée sportive au pied du Pelvoux, passez vous désaltérer à la Buvette de l’Eychauda. Située au milieu de la vallée du Pelvoux, les alpinistes et autres touristes viennent y faire une pause. Par beau temps, les tables sont dehors, et l'on peut profiter de la vue époustouflante, du calme, avec, toujours en fond, le bruit des cascades.
Vidéo Benjamin Samaha (Ecovoyageurs)
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