Ressources
Difficile de contribuer au développement touristique raisonné sans ressources. Cette rubrique vous donne accès à différents outils, références, études et compte rendus pour en savoir plus sur le tourisme durable et ses applications. Libre à vous de l’enrichir.
LABELS ÉCOTOURISTIQUES ET ENGAGEMENTS CLIMATIQUES
Tour d'horizon des engagements climatiques exigés par les principaux labels du secteur.
Description de la ressource
Dans le cadre de son TD Lab "Tourisme & climat", un groupe de travail sur les enjeux du secteur du tourisme face au changement climatique, ATD a réalisé une étude comparative des différents labels écotouristiques, sous l'angle des engagements demandés aux labellisés en termes de mesure, de réduction et de compensation de leur empreinte carbone. Les stratégies d'adaptation au changement climatique et les évolutions des référentiels à venir ont également été analysées.
Cette étude a été réalisée durant les mois de mars et avril 2020, en vue de la préparation d'un livre blanc "Tourisme et changement climatique" signé ATD et à paraître à l'automne.
Ces référentiels sont en perpétuelle évolution.CERTIFICATION ECOLABEL EUROPEEN : L'ADEME LIVRE SES RETOURS D'EXPERIENCE
L'ADEME a suivi durant un an les impacts économiques et environnementaux de 20 établissements en matière de consommation d'eau, d'énergie, de détergents et de production de déchets.
Description de la ressource
En 2017, l'ADEME a lancé l'appel à projets HETEL pour accompagner des hébergements touristiques vers l'obtention de leur certification Ecolabel européen. Durant un an, elle a suivi les impacts économiques et environnementaux de 20 établissements en matière de consommation d'eau, d'énergie, de détergents et de production de déchets.
Elle publie aujourd'hui les principaux résultats de cet accompagnement, illustrés par des retours d'expérience sous forme de fiches dans 4 types d'établissements (hôtel, village vacances, camping, centre de séminaires), et les principaux atouts de l'Ecolabel européen au service de la performance environnementale des hébergements touristiques.
Rappelons que l'Écolabel européen est un label fiable et officiel créé en 1992 par la Commission Européenne, qui vise à concevoir et promouvoir des produits (biens et services) respectueux de l’environnement et de la santé tout au long du cycle de vie (de l’extraction des matières premières à leur utilisation, en passant par leur fabrication). Il s’agit d’un label qui couvre une trentaine de catégories de produits, dont les hébergements touristiques.
En France, le ministère de l’Environnement a confié à l’ADEME l’accompagnement de la politique française en matière d’Écolabel européen, et à AFNOR Certification sa délivrance.Du surtourisme à la tourismophilie : Vers un développement touristique raisonné ?
Compte rendu de la rencontreDescription de la ressource
L’association AIDA-IREST a pris l’initiative de proposer le 6 décembre 2018, une rencontre professionnelle pour faire un point sur le surtourisme, préalablement à la remise des Palmes du Tourisme Durable organisée par Tourmag.com et Acteurs du Tourisme Durable à La Cartonnerie, magnifique espace de réunion au cœur du 11ème arrondissement de Paris.
Les médias et toutes les rencontres professionnelles se mobilisent depuis 2017 sur le thème de la "tourismophobie", néologisme barbare, qui désigne les réactions des populations locales, générées par le surtourisme ressenti ("overtourism" dans les conférences internationales). En fait, ce phénomène ancien connait une accélération amplifiée par la conjonction de plusieurs facteurs : l’augmentation avérée des flux internationaux concentrés dans un temps (parfois court) et un espace (souvent restreint) sur les sites et pôles touristiques majeurs, la progression des incivilités, l’explosion d’hébergements alternatifs sur des destinations majeures, etc. Et la presse et les médias sociaux se sont saisis du sujet avec un effet loupe qui en amplifie la portée (un sujet … "overmédiatisé" ?).
Le constat est toutefois sans appel : la surfréquentation génère concrètement des déséquilibres parfois majeurs sur certains territoires d’accueil.
C’est en 2016 que le mot "surtourisme" (ou "overtourism" en anglais) a pour la première fois été utilisé par Skift, plateforme d'information et marketing pour l'industrie du voyage :
https://skift.com/2016/08/23/exploring-the-coming-perils-of-overtourism
Ce terme définirait "l’impact du tourisme sur une destination ou toutes parties de celle-ci, qui influence de manière excessive la qualité de vie perçue par les locaux et/ou la qualité des expériences perçues par les visiteurs de manière négative" (cité par https://www.clicalsace.com ).
Le "surtourisme" se traduit par une transformation "de destinations où les hôtes et les invités, locaux ou visiteurs, estiment que le nombre de visiteurs est trop élevé et que la qualité de vie ou la qualité de l’expérience dans cette zone s’est détériorée de manière inacceptable" ( Source : https://responsibletourismpartnership.org ).
Les progressions annoncées de la population mondiale, mais aussi du nombre de touristes entrants par grande région du monde, ou encore du nombre de passagers aériens à l’horizon des toutes prochaines années, vont immanquablement accroître le phénomène de concentration des flux de visiteurs aux mêmes dates sur les sites majeurs (95% des touristes sur 5% des terres selon l’Organisation Mondiale du Tourisme). S’il existe encore des voix pour minorer le phénomène, notamment en France, le sujet s’invite systématiquement dans toutes les conférences internationales et autres rencontres professionnelles du tourisme de ces derniers mois. Ceci devrait alerter décideurs et acteurs sur la nécessité de se remémorer quelques notions fondamentales pour organiser un développement touristique raisonné.
Le site http://www.voyageons-autrement.com a mis en ligne une carte (évolutive) des sites exposés aux risques du surtourisme, du moins les destinations citées dans les médias comme souffrant de sur-fréquentation touristique :
http://www.voyageons-autrement.com/carte-du-monde-tourisme-de-masse-surtourisme
Des régulations devraient s’imposer, du point de vue :
- de l'offre (professionnels, institutions diverses, décideurs locaux, …)
- de la demande (sensibilisation/responsabilisation des touristes-citoyens, …)
- et bien sûr des habitants des territoires d’accueil,
afin que le tourisme soit réellement une activité contribuant au développement, pour l’amélioration des conditions sociales et matérielles de vie des populations réceptives.
Des enjeux essentiels se profilent derrière la régulation du surtourisme :
- la démocratisation préservée : il s’agit de conserver l’accès aux voyages pour tous,
- la responsabilisation des acteurs : les voyageurs, les professionnels, les élus et la population locale.
Parmi les principaux symptômes de la "tourismophobie" (qui correspond de fait à la perception négative des touristes par les habitants), on retiendra en vrac : perte de qualité de vie et de tranquillité des résidents / dégradation de l’environnement / conflit d’occupation de l’espace / impacts négatifs sur la culture locale / flambée des loyers / etc.
… sans oublier une qualité détériorée de l'expérience touristique !
Le diagnostic est sans appel, le même dans toutes les situations : systématiquement, des équilibres rompus ou en péril.
C’est ce qui a motivé AIDA-IREST à réunir une table ronde d'experts de haut niveau, pour examiner les pistes de traitement des problèmes identifiés, lesquelles permettront de ré-enchanter les destinations et de déclencher une vague de "tourismophilie" parmi les populations concernées oui, certaines solutions ont déjà été trouvées et expérimentées !
< Soline Archambault est Directrice du Réseau des Grands Sites de France [RGSF].
< Cécile Chamussy est Responsable des publics touristiques à la RATP [RATP].
< François Perroy est Cofondateur d'Agitateurs de Destinations Numériques [ADN] et Directeur de l’agence Emotio Tourisme, spécialisée en marketing ; il est Cofondateur et blogueur à etourisme.info
< Julien Buot est Directeur d’Agir pour un Tourisme Responsable (ATR) et Secrétaire Général d’Acteurs du Tourisme Durable (ATD) [ATR / ATD].
< Karima Delli est Présidente de la Commission transports et tourisme au Parlement européen [CTTPE].
< Emmanuel Meunier est Directeur associé de TCI Research [TCI].
SUPPORTS DE COURS ET FORMATION "AGIR POUR UN TOURISME DURABLE ”
Description de la ressource
Florie Thielin accompagne des acteurs du tourisme engagés dans le développement durable dans leurs stratégies marketing et digitale, mais est aussi rédactrice pour Voyageons-Autrement et TV5 MONDE. Elle donne également des cours dans des universités pour partager son expérience du tourisme avec des étudiants. Durant deux années en Amérique Latine, Florie a troqué ses compétences et fait des vidéos pour documenter les bonnes pratiques pour un tourisme responsable avec Hopineo. Grâce à ses riches expériences autour du tourisme durable, elle est une des références en matière de conseil dans ce secteur.
Aujourd'hui elle nous propose de partager ses supports de cours et formations "Agir pour un Tourisme Durable" qui lui servent de base aux échanges qu'elle anime dans les écoles de tourisme et avec les entreprises du secteurs touristique.
Ces supports de cours forment ainsi un genre de MOOC sur le tourisme durable (cours gratuit).
Les 3 présentations posent les problématiques suivantes :- Il était une fois le tourisme: comment en est-on arrivé là ?
- Quels sont les impacts environnementaux et socio-économiques du tourisme ?
- Comment agir pour un modèle de tourisme plus durable ?
Dans un souci de collaboration, et soucieuse d'enrichir ses documents elle vous invite à les consulter et à lui faire part de vos suggestions.
UN SUCCÈS POUR LES UNIVERSITÉS DU TOURISME DURABLE 2019
UNE ÉDITION 2019 SUR LA THÉMATIQUE TRANSVERSALE DU "ZÉRO"
Description de la ressource
Les 3 et 4 octobre derniers, ATD - Acteurs du Tourisme Durable, avec le soutien de Charentes Tourisme et de La Rochelle Tourism & Hospitality School (Excelia Group), a organisé à La Rochelle la 5ème édition des universités du tourisme durable.
252 professionnels, soit 150 structures différentes, se sont retrouvés lors de la première journée afin d’échanger autour de la transition écologique et sociétale du secteur. Un grand succès puisque nous n’avions jamais eu autant de participants, ce qui prouve bien l’intérêt grandissant de tout le secteur pour ces questions.
La deuxième journée a été consacrée à la découverte d’initiatives sur le territoire. 80 participants ont été ravis de parcourir La Rochelle et le Marais Poitevin lors d'un éductour.
Retrouvez le compte-rendu de ces deux journées riches en réflexions et rencontres, qui met en exergue les témoignages de celles et ceux qui font le tourisme durable.
Nous remercions également nos autres partenaires : la Communauté d’Agglomération de la Rochelle, le Département de la Charente-Maritime, la Région Nouvelle-Aquitaine, Enercoop, Ecoact, ID l'info durable, Betterfly Tourism et Western Union Business Solutions.
Compte rendu des Universités du Tourisme Durable 2017
Les 3 et 4 octobre 2017, l’association Acteurs du Tourisme Durable (ATD), avec le soutien de la Ville de Clermont-Ferrand et Clermont Auvergne Métropole, a organisé au Polydome de Clermont Ferrand, la troisième édition des universités du tourisme durable.
Dans le cadre de 2017, déclarée par l’ONU « Année internationale du tourisme durable pour le développement » , 140 professionnels se sont retrouvés afin d’échanger autour de la transition écologique et sociétale du secteur. Retrouvez le compte rendu de la 1ère journée de travail qui met en exergue les témoignages de celles et ceux qui font le tourisme durable.
La deuxième journée des universités du tourisme durable a été consacrée à la découverte d’initiatives de tourisme durable sur le territoire. L’éductour a été proposé par Chamina Voyages.
Comment être un voyageur responsable - infographie
Découvrez 10 choix conscients à faire pour réduire considérablement l'impact de vos voyages sur l'environnement.
Note de Tendance #2
Le tourisme durable, un phénomène de fond aux bénéfices indéniables
Description de la ressource
Alors que les Nations Unies font du tourisme durable le sujet majeur de cette année 2017, Clef Verte vous aide ici à déchiffrer les tendances qui montrent à quel point le développement durable est un phénomène de fond et donnent raison à tous les professionnels de l’hôtellerie d’y participer.
C'est l'objet de la Note de tendance que nous vous proposons aujourd'hui. Nous vous invitons à la parcourir, à vous en inspirer et à la partager largement autour de vous.
Le tourisme durable en pratique : 20 exemples innovants dans les Grands Sites de France
Allongement de la saison et de la durée du séjour, qualité des prestations, emploi et promotion des savoir-faire locaux, fédération des acteurs, mobilisation des habitants : les questions que se posent les Grands Sites de France en matière de tourisme sont communes à bien d’autres territoires.
Ce recueil présente des bonnes pratiques du tourisme durable pensées et mises en oeuvre dans des Grands Sites de France labellisés et en projet, espaces à forte valeur paysagère bénéficiant d’une grande notoriété touristique. Il s’adresse à tous les acteurs du tourisme, publics et privés, ainsi qu’aux élus et aux responsables locaux qui oeuvrent pour des territoires vivants et accueillants.
Grande enquête ATR "les voyageurs donnent leur vision du tourisme responsable"
A l’occasion de l'édition 2017 du Salon Mondial du Tourisme de Paris, ATR a dévoilé les résultats d’une grande enquête menée au deuxième semestre 2016.
7000 voyageurs y ont répondu !
Description de la ressource
Voici les 5 faits saillants qui ressortent de l’enquête à retrouver sur www.tourisme-responsable.org :
1. La perception du tourisme responsable est plus « universelle ». En effet, les voyageurs du panel ne sont ne sont que 5% à penser que le tourisme responsable concerne essentiellement les pays en développement et plus de 60% pensent que le tourisme responsable est possible partout, en France comme à l’autre bout du monde.
2. Il semble qu’on sorte peu à peu de la niche (et de la caricature ?) de l’écotourisme car seulement 50% des sondés pensent que le tourisme responsable est en opposition avec le tourisme de masse et qu’il s’agit de voyager en petits groupes. Ainsi les voyageurs intègrent peu à peu les nouvelles informations relatives au tourisme responsable dont l’échelle comme la culture sont en train de changer et sortent des préjugés sur le tourisme durable.
3. Les préoccupations sociétales passent avant l’environnement, contrairement au début des années 2000 où la protection de la nature dominait l’opinion des voyageurs sur le tourisme responsable. Pour plus de 90% des sondés, il s’agit de respecter le patrimoine, la culture et les populations d’accueil avant même la protection de la faune et de la flore. Pour 60% d’entre eux, voyager responsable consiste à faire des rencontres avec les habitants et de vivre à la mode locale.
4. Le tourisme responsable séduit un nombre croissant de voyageurs, avec près d’un tiers du panel qui va jusqu’à faire du tourisme responsable un critère déterminant dans le choix de ses voyages. Et près deux tiers des sondés pensent que le tourisme responsable est un critère que devraient intégrer tous les professionnels du voyage.
5. La moitié des voyageurs indiquent connaître le label Agir pour un Tourisme Responsable (ATR), mis en place depuis 2006. Ils sont également près de 3500 sur 7000 à connaître la charte éthique du voyageur, un texte qui a fêté ses 20 ans en 2016 et dont la diffusion par les voyagistes à leurs clients est une des nombreux conditions d’obtention du label ATR. Ils sont d’ailleurs très nombreux à trouver important que les entreprises soient labellisées, notamment pour l’hébergement (79%), les agences de voyage (75%) et les activités sur place (74%).
Compte rendu des universités du tourisme durable 2016
Les 24 et 25 novembre 2016, l’association Acteurs du Tourisme Durable (ATD) et le Comité Régional du Tourisme de Bretagne (CRT) de Bretagne ont organisé au Palais des Arts et des Congrès de Vannes, la deuxième édition des universités du tourisme durable.
A cette occasion, 160 professionnels ont répondu présent pour se rencontrer, échanger et créer des synergies autour des enjeux d’un développement durable du tourisme. Des territoires aux restaurateurs, en passant par les hébergeurs, les voyagistes, les prestataires d’activités de loisirs…des solutions CONCRÈTES existent ! Retrouvez le compte rendu de la plénière et des différents ateliers du 24 novembre.
La deuxième journée a été consacrée à l’expérimentation d’initiatives de tourisme durable sur le Golfe du Morbihan.
année internationale du tourisme durable pour le développement
Les Nations Unies ont proclamé l’année 2017 "Année internationale du tourisme durable pour le développement"! L’occasion de mettre en avant le potentiel que possède le tourisme à créer un monde de prospérité et de bien-être pour tous.
Description de la ressource
A travers différentes actions, cette année internationale vise à mobiliser toutes les parties prenantes à la contribution du tourisme durable autour de cinq domaines majeurs :
- Croissance économique inclusive et durable
- Inclusion sociale, emploi et réduction de la pauvreté
- Utilisation rationnelle des ressources, protection de l’environnement et changement climatique
- Valeurs culturelles, diversité et patrimoine
- Compréhension mutuelle, paix et sécurité
ConsoMag "le tourisme équitable et solidaire"
Description de la ressource
Caroline Mignon, Directrice de l’ATES présente le tourisme équitable et solidaire et ses enjeux dans une vidéo de sensibilisation adressée au grand public.
Charte éthique du voyageur ATR 2016
En 2016, à l’occasion de son 20e anniversaire, ce texte pionnier a été revisité pour toucher un public plus large et inviter les voyageurs à visiter l’espace qui leur est dédié sur le site Internet d’ATR.
La diffusion de la charte éthique du voyageur par les opérateurs de voyage à leurs clients est une condition pour être labellisé ATR.
Description de la ressource
Chacun de nous peut contribuer à être un voyageur responsable, attentif au monde et à ses habitants, en suivant quelques conseils, avant, pendant et après le voyage.
AVANT LE VOYAGE : Préparer son voyage, c’est d’abord s’intéresser à la destination.
1.Bien s’informer sur les habitants et leur mode de vie, le patrimoine, la religion, l’environnement, l’économie, et apprendre quelques mots dans la langue de la destination.
2.Choisir des professionnels impliqués dans le tourisme responsable : agences de voyage, tour-opérateurs, compagnies aériennes, guides, activités sur place, hébergements, restaurants.
3.N’emporter que l’essentiel, et garder de la place dans la valise pour ramener des souvenirs fabriqués localement. Se renseigner sur la pratique et les limites du marchandage des prix et sur les pourboires laissés aux professionnels : restaurants, hébergements, guides, artisans, commerçants, sans s’obstiner à vouloir obtenir des privilèges.
4.Pour partir l’esprit léger, garder l’esprit critique. S’interroger sur la réalité des risques de la destination, et se renseigner auprès des organismes compétents, sans se laisser trop influencer par certains médias.
Le voyage permet la rencontre, la rencontre permet la connaissance, la connaissance permet la confiance. (Proverbe bambara)
PENDANT LE VOYAGE : Respecter aussi bien la nature que les hommes et leur culture.
5.Se mettre au diapason des us et coutumes de la destination, sans imposer ses habitudes ni son style de vie, en portant attention à la manière de s’habiller notamment dans les lieux de culte, mais aussi aux signes de richesse qui peuvent contraster avec le niveau de vie local. Goûter la cuisine locale, et être curieux des modes d’hébergements authentiques.
6.Avant de photographier une personne, prendre le temps de lui demander l’autorisation et profiter de l’occasion pour nouer le dialogue. Pour les enfants, demander l’accord des parents.
7.Comme chez soi, trier les déchets, économiser l’eau et l’énergie. Respecter aussi les règles affichées dans les espaces naturels, afin de préserver l’équilibre des lieux, de même que dans les musées, les villes, ou sur les plages.
8.Veiller à ne pas prélever des souvenirs dans les sites naturels et archéologiques, et à ne pas favoriser le vol et les dégradations en achetant des objets sacrés ou des produits issus d’espèces protégées. Préférer le don aux associations compétentes, aux écoles, aux chefs de village, plutôt que de favoriser la mendicité, notamment celle des enfants. Dénoncer l’exploitation sexuelle des enfants. Dans plusieurs pays dont la France, des lois poursuivent les délits sexuels commis à l’étranger.
Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants. (Maxime amérindienne reprise par Antoine de Saint-Exupéry)
APRES LE VOYAGE : Favoriser le dialogue entre les cultures pour permettre un tourisme facteur de paix.
9.Honorer ses engagements avec les personnes rencontrées pendant le voyage, l’envoi de photos par exemple. Si vous avez remarqué des situations graves et intolérables, les signaler à l’agence qui vous a vendu le voyage ou aux autorités compétentes.
10.Compenser tout ou partie des émissions liées à son voyage, et notamment les déplacements en avion, en contribuant à des projets de solidarité climatique. Soutenir des initiatives locales en donnant à des associations de développement, en s’engageant au sein d’ONG, ou en achetant des produits du commerce équitable.
11.Partager son expérience de voyageur, en famille, avec ses amis, ou sur les réseaux sociaux pour témoigner des richesses et des fragilités de notre planète, et faire bénéficier aux autres de conseils pour voyager mieux.
12.Préparer son prochain voyage, proche ou lointain, en prenant conscience des nombreuses vertus du tourisme, non seulement économiques et sociales mais aussi culturelles et environnementales. Le tourisme donne de la valeur au patrimoine et encourage sa protection.
Seule l’empreinte de nos pas doit rester derrière nous, laissons le meilleur des souvenirs à nos hôtes. (Citation issue de la première charte éthique du voyageur écrite en 1996)
Note de Tendance Clef Verte
Charte d'engagement des professionnels du tourisme dans TERRAGERS®
"Terra Gers" est une marque déposée par le CDT du Gers, elle met en avant les acteurs du tourisme qui proposent des vacances qui répondent à des critères de développement durable, de respect de l’environnement et de la nature, à des valeurs d'échange et de solidarité.
Charte mondiale du tourisme durable
Lors de la Conférence Mondiale du Tourisme Durable organusée à Lanzarote (Îles Canaries) en 1995 par l'UNESCO, l'OMT et le programme des Nation Unies, la Charte du tourisme durable a été définie et soumise à l'ONU. Elle présente 18 principes du tourisme durable.