Actualités
Retrouvez ici toutes les actualités du réseau, interviews d’acteurs et nouveautés du secteur.
European Green Leaf : une distinction pour les petites villes les plus écologiques d'Europe
On connaît peut-être mieux le concours de "capitale verte de l'Europe" pour les villes de plus de 100 000 habitants, ainsi le Le concours European Green Leaf met à l'honneur les plus petites villes qui font des efforts sur les questions environnementales.
Tourisme responsable : les circuits du Club Med labélisés
Nous connaissions déjà l'engagement du groupe avec, à ce jour, 75% de leurs villages certifiés Green Globe avec un objectif de 100% d'ici 3 ans, désormais certains de ses circuits sont labellisés.
Du tourisme en général...
Surprise dans le top 3 des pays les plus visités en 2017- La France
- L'Espagne
- Les Etats-Unis
A quand un classement des destinations durables les plus visitées?
https://hospitality-on.com/fr/tourisme/surprise-dans-le-top-3-des-pays-les-plus-visites-en-2017
Concours #LetsGoFrance, Votez pour le Tourisme Durable !
L'appel aux votes est lancé pour Voy'agir et le tourisme durable !VOY'AGIR, LE SITE COLLABORATIF DU TOURISME DURABLE !
Créé en juillet 2016, cette plateforme fonctionne sur un principe proche de TripAdvisor, mais dédié au Tourisme Durable. La communauté de Voy'acteurs y partage les adresses qu'ils ont croisé au cours de leur voyage en fonction de leurs engagements, et retrouve des établissements similaires partagées par d'autres. Réorganisées et vérifiées par Voy'Agir, chacun peut ainsi organiser son voyage (hébergements, loisirs, restaurants, spots, transports) en fonction des critères environnementaux et sociaux qui comptent pour lui. Voy'agir développe ainsi, d'une part un accès à l'information au Tourisme Durable et d'autre part, la valorisation de tous les acteurs professionnels du Tourisme qui s'efforcent de progresser dans ce sens.
L'APPEL AUX VOTES
Vous avez jusqu'au 31 janvier !
Voter ici et partagez l'info ! https://letsgofrance.fr/concours/je-vote/voyagirDIX ANS DE TOURISME DURABLE
Le portail Voyageons-Autrement.com a dix ansA l’heure où beaucoup d’informations, de reportages, d’analyses circulent sur la toile, il nous semblait important de fixer sur le papier quelques-uns des articles les plus signifiants de ces dix années d’écriture.
Un portail, c’est à la fois une extraordinaire souplesse, un formidable passeur, mais c’est aussi la sensation de voir jour après jour des lignes et des lignes d’information s’enfouir voire s’enfuir dans un rouleau compresseur virtuel – quand chaque article chasse le précédent.
Il manquait donc une vue d’ensemble à tout cela, une forme d’arrêt sur image structuré qui permette de revenir plus en détail sur le travail de fond réalisé en dix ans, redécouvrir l’émergence des uns, l’engagement des autres, l’envol d’un tel, l’évolution de tel autre, analyser aussi les tendances fortes, la façon dont le durable s’est peu à peu invité dans des univers aussi variés que l’hôtellerie, le transport, les spas, la restauration, le loisir.
Sans jamais prétendre à l’exhaustivité, notre portail s’est efforcé jour après jour de mettre en lumière une multiplicité d’acteurs, des plus petits aux plus grands, des plus classiques aux plus insolites, et ce, avec toujours en ligne de mire un unique objectif : valoriser ceux qui s’engagent, leur donner de la visibilité mais aussi créer de l’exemplarité, désenclaver les bonnes pratiques, relier, fédérer, mettre en lumière, en un mot, encourager en texte et en image toutes les initiatives durables.
Certes, le terme « durable » semble bien pauvre pour englober des engagements si divers, il recouvre des actions si différentes, des degrés d’implication si variable, laisse sourdre bien des débats, et nous ne sommes pas dupes du long chemin qu’il reste à accomplir. Mais déjà, une certaine quête pour aller de l’avant semble s’être mise en place. Nombre des acteurs du tourisme tentent de mettre du sens et d’améliorer leurs pratiques. De plus en plus de voyageurs s’interrogent sur leurs façons de voyager, d’aller à la rencontre du monde, des mondes.
Les sujets sont infinis, l’environnement, le changement climatique, les différents labels, la part du social, du solidaire, des territoires, l’engagement des régions, des politiques, l’évolution de nos façons de bouger, de consommer, de voyager. Voyageons-autrement n’en est qu’un reflet sûrement imparfait et incomplet mais un reflet malgré tout. Cela méritait donc que l’on s’y s’arrête, que l’on revienne sur les grandes causes du tourisme durable, responsable, éthique, social, solidaire…, que l’on dévoile tous ces acteurs qui nous ont accompagnés et que nous avons suivi au fil des ans, ces villes, ces régions, ces parcs, ces pays qui se sont peu à peu engagés, ces personnalités qui ont tant donné, en temps, en investissement personnel.
Il y a mille et une histoires sur le portail, et il n’a pas toujours été facile de choisir au sein de quelques 4 000 articles en ligne à ce jour. Nous avons malgré tout tenté de sélectionner les meilleurs, ou tout au moins les plus significatifs. Et ce, dans l’optique de faire émerger une forme de « tableau » du tourisme durable sur dix ans. Bien sûr, nous n’avons pas pu tout garder, mais l’essentiel est là, notre essentiel, qui ne demande qu’à continuer, à se prolonger, pour poursuivre encore et toujours un travail de fourmi accompli jour après jour, un travail de sensibilisation et d’information au cœur du monde du tourisme.
“ Il faut oser le durable, pas uniquement parce qu’il est à présent sûr que notre planète ne pourra plus suivre le rythme de nos besoins exponentiels, mais aussi parce qu’il est désormais démontré que le durable a de l’avenir.
L’Islande, ambassadrice du tourisme durable auprès de l’OMT
Le tourisme et le développement durable dispose désormais d’une nouvelle ambassadriceDiplômée d’histoire moderne, auteure pour de nombreuses parutions, parlant couramment islandais, anglais et français, elle a notamment œuvré pour la promotion de la littérature islandaise et ses auteurs en participant à la création de l’événement annuel « Iceland Writers Retreat ». Sensibilisée aux questions du tourisme durable en Islande, Mme Reid a mis en avant le lien entre le tourisme et la paix. Elle a notamment citée le tourisme comme facteur de compréhension entre les peuples et la découverte de cultures et modes de vie différents.
« En Islande, nous sommes fiers de nous classer parmi les pays les plus stables au monde, selon l’indice de paix mondial. Cette force se traduit dans notre industrie touristique, actuellement en pleine expansion. L’égalité des sexes est également un sujet majeur en Islande : le nouveau gouvernement formé le 30 novembre a fait de cet enjeu sa priorité, avec pour but la réduction de l’écart salarial entre les hommes et les femmes. Une volonté devenue réalité le 1er janvier dernier, avec le contrôle des entreprises de la parité salariale. »
Pour la Première Dame islandaise, le tourisme remplit également des objectifs majeurs : « le tourisme est une chance unique pour préserver la culture locale – il apporte des revenus indispensables pour soutenir les initiatives locales, il permet aux visiteurs d’approfondir ses connaissances et permet aux populations de redonner de la fierté à leurs traditions. »
Eliza Reid a par ailleurs déclaré : « Cette opportunité est pour moi est un véritable honneur. Je considère que le tourisme est un vecteur essentiel pour promouvoir le développement durable, renforcer la coopération mondiale et accroître la tolérance entre les cultures. J’ai hâte de travailler avec l’OMT pour aider à promouvoir le tourisme en tant que catalyseur d’un changement positif dans le monde. »
En nommant des Ambassadeurs spéciaux pour le Tourisme et le développement durable, l’OMT poursuit sa volonté d’intégrer le tourisme durable dans les politiques de développement de chaque pays, à l’échelle internationale, nationale et régionale.
L’Office du Tourisme d’Islande illustre ainsi cette volonté et œuvre en faveur du tourisme durable grâce à ses campagnes « Le Serment Islandais » et « A-Ö » : toutes ont pour but d’encourager les visiteurs à préserver la nature islandaise, à voyager dans toutes les régions de l’île afin de répartir les revenus touristiques ou encore en promouvant la découverte de l’île volcanique en toutes saisons !
Une récompense méritée pour le Parc Naturel du Verdon
Si ses paysages sont spectaculaires, sa politique en matière de tourisme est aussi exemplaire.
Une stratégie touristique sur le slogan « Voir le Verdon en grand ! » qui lui vaut la récompense attribuée par le Parlement européen via la Fédération Europarc (le réseau du patrimoine naturel et culturel de l’Europe).
Le parc a reçu le certificat « charte européenne du tourisme durable ».
A noter que les parcs naturels régionaux Paca de Camargue et du Queyras, ainsi que le parc national du Mercantour, associé au Parc italien Alpi Marittime ont également été certifiés.
La France, reine de la promotion du tourisme durable
Au classement The Economist appelé "Sustainable Tourism Index", qui recense les pays qui préservent le mieux leur capital social, culturel et environnemental, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni forment le trio de tête.On estime que le tourisme contribue à hauteur de 5% aux émissions mondiales de CO2, un chiffre qui devrait augmenter dans les prochaines années, selon le rapport.
Les populations de touristes en augmentation ont par ailleurs engendré des dégradations de divers sites naturels et monuments historiques : l'île thaïlandaise de Koh Tachai et le Machu Picchu péruvien en sont des exemples.
Et même dans les pays situés en tête de classement, les auteurs remarquent une mise en place fragmentée des pratiques durables. Les experts interviewés dans le cadre de cette étude expliquent que les politiques de tourisme durable sont insuffisamment harmonisées nationalement, localement et régionalement.
Mais là où les politiques nationales montrent leurs limites, les ONG et les groupes industriels ont la possibilité d'intervenir, comme le suggèrent les auteurs, à l'aide de projets d'accréditation, de stages et de campagnes de sensibilisation visant à promouvoir le tourisme durable et responsable.
Pour attirer l'attention sur le besoin de projets responsables et éco-respectueux, l'ONU avait fait de l'année 2017 "L'Année internationale du développement. Du tourisme durable".
Pour leur classement, les analystes ont examiné des indicateurs que les politiques et les régulations, l'environnement, la dimension socio-culturelle, l'économie et le secteur touristique.
Le top 10
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France
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Allemagne
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Royaume-Uni
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États-Unis
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Japon
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Inde
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Brésil
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Chine
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Indonésie
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Égypte
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Les Universités du Tourisme 2017 : un événement neutre en carbone
ATD soutient le projet Madre de Dios !Contexte
Au Pérou, en plein cœur de la région Vilcabamba-Amboro et à proximité du sanctuaire du Machu Picchu, une nouvelle route transocéanique reliant des ports brésiliens et péruviens est en construction. Il est ainsi nécessaire de préserver la forêt amazonienne face à ces nouvelles infrastructures.
Solution
Le programme Madre de Dios protège 100 000 hectares de forêt tropicale, habitat de 35 espèces en danger et de communautés indigènes telles que les tribus Yine, Huitoto, Mashco, Piro, Yora et Amahuaca. Il promeut un développement économique responsable et préserve les tribus locales.
Résultats
- Aucune nouvelle déforestation ou toute autre activité illégale observée dans le périmètre surveillé
- Plus de 130 espèces recensées (faune et flore)
- Près de 700 000 téqCO2 évitées chaque année
Co-bénéfices
- 31 espèces en voie de disparition surveillées
- 6 700 bénéficiaires (centres éducatifs et hôpital)
- 470 emplois créés (+24% en un an)
- 2 communautés natives protégées (Yine et Huitoto)
- 100% d'emplois péruviens, 70% d’employés locaux
TV5MONDE lance son nouveau site dédié au voyage et au tourisme durable
Cette année 2017 a été déclarée par les Nations Unies "Année internationale du tourisme durable pour le développement". Professionnels du tourisme et voyageurs, sensibilisés à la cause, ont modifié leur comportement et leur façon d'entreprendre le voyage.
TV5MONDE accompagne ce changement des mentalités et des comportements en créant un site dédié au voyage et aux initiatives en faveur d'un tourisme plus attentif à l'environnement et aux cultures.
TV5MONDE, la chaîne des voyageurs
Distribuée 24/7 dans 198 pays, 354 millions de foyers à travers le monde et présente dans 4 millions de chambres d’hôtels 3* et plus, TV5MONDE est LA chaîne culturelle francophone de référence.
Chaîne aux valeurs fortes, soucieuse de la diversité des opinions et des regards sur l’actualité dans le monde,TV5MONDE offre une large diversité de programmes de qualité en français : information, cinéma et séries, documentaires, sports, magazines, art de vivre, jeunesse...
Chaîne dans l'air du temps, TV5MONDE accompagne les changements de société et crée aujourd'hui, dans un climat résolument tourné vers la protection de l'environnement, un nouveau site Internet consacré au voyage : www.voyage.tv5monde.com
Un site pour voyager autrement
Division du site TV5MONDE, qui reçoit quelque 3 millions de visites mensuelles, le site Voyage allume les projecteurs sur les destinations, les actions des professionnels du tourisme qui s'inscrivent dans une démarche de respect de l'environnement, des peuples et des cultures.
Chaque mois, une destination est mise en avant avec son patrimoine culturel et écologique, ses richesses architecturales ou historiques.
À l'aide d'interviews, de vidéos et d'articles de fond, les internautes se tiennent informés de l'actualité du voyage. Ainsi, ils y découvrent régulièrement les dernières actions entreprises dans le monde par de jeunes startups ou des organismes bien implantés localement en faveur d'un tourisme durable. Une information positive et source d'inspiration pour les voyageurs engagés ou en passe de le devenir.
Un site pour le grand public comme pour les professionnels du tourisme
En présentant les nouveautés et originalités du tourisme responsable, le site Voyage invite les professionnels du tourisme hors des sentiers battus, à la découverte de pratiques pour un tourisme engagé.
Les professionnels du tourisme découvrent les projets mis en place par la concurrence et les partenaires, réfléchissent à la manière d'innover et d'améliorer la qualité de leurs services en faveur d'un tourisme plus respectueux de l'homme et de l'environnement.
Ainsi, tours opérateurs et agents de voyages peuvent créer de nouveaux circuits ou partenariats et s'attirer un segment de clientèle supplémentaire.
De leur côté, les hôteliers retrouvent tous les avantages à diffuser la chaîne TV5MONDE dans leurs établissements pour accueillir une clientèle francophone et francophile du monde entier et bénéficient d'un référencement gratuit comme partenaires de la chaîne.
Le nouveau site Voyage de TV5MONDE s'impose comme un partenaire de voyage utile et agréable pour aborder le tourisme plus... durablement.
Climat : les opérateurs du tourisme s'engagent dans le tourisme durable
Hôteliers, compagnies de croisières, compagnies aériennes et tour-opérateurs mettent en oeuvre des actions pour minimiser leur impact sur la planèteMême si des efforts restent à effectuer en matière de tourisme durable les lignes bougent. Et mieux vaut voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide.
Les Palmes du Tourisme Durable créées par TourMaG.com et l'association Acteurs du Tourisme Durable (ATD) ont mis en lumière de nombreuses initiatives émanant de grandes entreprises comme de TPE.
ET LE TRANSPORT AÉRIEN ?
Tous les secteurs de l'économie touristique sont concernés au premier rang desquels celui du transport. Si l’aviation contribue à hauteur de 2% des émissions de CO2 à l’échelle mondiale son impact est amené à augmenter dans les années à venir. En effet l’Association du transport aérien international (IATA) prévoit que le nombre de passagers aériens s’élèvera à 7,8 milliards en 2036, ce qui représente presque le double des quatre milliards de voyageurs de 2017.
2% cela paraît peu. Toutefois le Réseau Action Climat précise que ne sont comptabilisées que les émissions de CO2 qui sont directement liées à la consommation de kérosène.
La vapeur d’eau, causée par les avions et les oxydes d’azote (NOx) rejetés en altitude par les réacteurs sont d'autres facteurs à prendre en compte. Le transport aérien serait alors à l’origine de 4,9 % du réchauffement climatique mondial.
Le transport aérien s'est pourtant engagé à diminuer la consommation de carburant de 1,5% par an d’ici 2020; Il s'est aussi engagé à parvenir à un bilan carbone neutre à compter de 2020 et obtenir une réduction de 50% des émissions de carbone d’ici à 2050 par rapport à 2005, selon l’Air Transport Action Group (ATAG).
Pour respecter cette feuille de route, constructeurs et compagnies travaillent sur 3 grands sujets : réduction du poids des avions, nouvelles technologies et carburants alternatifs au kérosène.
Utilisation de matériaux composites, bio carburants, éclairage à faible consommation d’énergie, amélioration de l’isolation, gestion de la tension des réseaux électriques et systèmes de chauffage et de climatisation, panneaux solaires sont autant de pistes explorées pour rendre les appareils plus propres. Et la liste est longue.
L'optimisation des trajectoires en vol et le roulage sur le tarmac à l’atterrissage et au décollage font également partie des solutions pour réduire la consommation de carburant.
Air France - KLM par exemple incite ses pilotes à avoir des conduites éco-responsables en optimisant l'emport de carburant ou en coupant un des deux moteurs lors des roulages. Le groupe franco-néerlandais planche également avec les pouvoirs publics et les industriels sur le développement d'une véritable filière de biocarburant en France. Ce biocarburant utilisé en mélange avec le kérosène a pour principal avantage de pourvoir être utilisé sans modifier les appareils.
Au sol, le transporteur s'est également équipé de véhicules de pistes électriques (50% du parc). Objectif pour le groupe franco-néerlandais : améliorer son efficacité énergétique de 20% d'ici 2020 versus 2011.
Les tour-opérateurs passent à la vitesse supérieure
Outre le transport aérien, maillon incontournable du voyage, les tour opérateurs se mobilisent également.
Le label ATR (Agir pour un Tourisme Responsable) entièrement renouvelé en 2015 a souhaité s'ouvrir aux grands opérateurs démontrant que le tourisme durable ne devait pas se cantonner à une niche.
Et les émissions carbone sont un des sujets de préoccupations. Le label souhaite d'ailleurs évoluer en la matière. "Jusqu'ici nous demandons aux entreprises d'établir leur bilan carbone, mais nous voulons aller plus loin en proposant, dès le 2e semestre 2018, que 100% des émissions du périmètre des entreprises soient compensées" explique Julien Buot, directeur d'ATR.
"Avant de proposer la compensation volontaire aux clients, il faut être crédible et pragmatique" ajoute t-il.
Certaines entreprises à l'image de Voyageurs du Monde se sont très tôt intéressées au sujet. Depuis 2007, le voyagiste compense 100% des émissions de ses salariés et jusqu'à 20% de celles de ses clients par des programmes de reforestation par le biais de la fondation "Insolite Bâtisseur Philippe Romero".
A partir du 1er janvier 2018, le groupe ira encore plus loin en prenant en charge 100% des émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de chaque voyage réalisé par Voyageurs du Monde et Terres d'Aventure.
La compensation carbone
Une décision qui a un coût : 500 000€ par an pour Voyageurs du Monde et 200 000€ pour Terres d’Aventures. Les deux entreprises ne proposeront plus de fait la compensation volontaire qui amène dans les faits peu de résultats.
Pourtant certains réussissent à convaincre leurs clients, à leur échelle. C'est le cas de Double Sens, récent lauréat du prix Toromanof qui a mis en place la compensation volontaire depuis cette année. "Nous ne pensions pas avoir autant de retours"explique Gwenaël Le Nohaïc, responsable Communication.
Le voyagiste prend à son compte 50% du montant de la compensation carbone de ses clients et leur propose de prendre en charge le solde, soit 25€ par voyageur pour financer des cuiseurs à bois économes (partenariat Microsol). Et le taux de transformation impressionne : près de 30% des voyageurs s'engagent depuis le lancement du projet en juin 2017. "Notre clientèle est plus sensibilisée que la moyenne à cette problématique ce qui explique en partie ce succès. Nos voyages alternatifs et participatifs dans leur démarche s'inscrivent dans cette même ligne, et c'est déjà une forme de compensation carbone" ajoute Gwenaël Le Nohaïc.
Le voyagiste Les Ateliers du Voyages (groupe Travel Lab) labellisés ATR cette année a enclenché aussi le changement. A l'occasion de la journée mondiale pour un tourisme responsable le 2 juin, les Ateliers du Voyage ont pris en charge la compensation carbone de tous les voyages vendus cette semaine là grâce à un partenariat avec la plateforme CO2 Solidaire.
"Nous travaillons sur le sujet" explique Catherine Sibileau, directrice. "Nous allons proposer sur tous les bons de commandes et devis aux clients de compenser leurs émissions. Nous regardons également ce que nous pouvons faire sur les collaborateurs". Déjà l'impression de documents papiers a été réduite, et des efforts ont été entrepris pour moins consommer d'eau et d'électricité.
L'hôtellerie et la croisière sur le pont
Les voyagistes ne sont pas les seuls à prendre le sujet à bras le corps. Les hébergeurs aussi à l'image du Solar Hôtel ou l'Ecolodge La Belle Verte (lauréat des Palmes du Tourisme Durable) mais aussi des grands groupes tels qu'AccorHotels ou le Club Med.
Le gaspillage alimentaire, l'éco-construction, les énergies renouvelables notamment sur la partie chauffage, le recyclage, la consommation d'eau et d'électricité sont les principaux sujets sur lesquels travaillent les hôteliers.
Au Club Med, cela se traduit dans les faits par l'installation d'une piscine naturelle à Guilin en Chine, 6 000 m² de panneaux photovoltaïques pour les Villas de Finholu aux Maldives et d'un "Jardins Filtrants®" pour l'assainissement des eaux à la Plantation d’Albion, Yasmina et Guilin. Par ailleurs le village de Valmorel a reçu le label HQE (Haute Qualité Environnementale) et le resort de Val Thorens Sensations celui THPE (Très Haute Performance Énergétique).
Les compagnies de croisières tentent également de réduire leur consommation d'énergie (carburant, électricité, eau...). Ces dernières ont été pointées du doigts dans plusieurs articles récents.
Signe de l'évolution actuelle, Costa Croisières vient de démarrer en septembre dernier à Turku en Finlande la construction du 1er navire à fonctionner au gaz naturel liquéfié (GNL) qui sera le premier au monde destiné à une clientèle internationale à être opérationnel dès 2019. "C’est une innovation majeure en termes d'impact environnemental, le GNL permettant de réduire de façon significative les émissions de gaz d'échappement" indique la compagnie.
Le Port de Marseille Fos a aussi renforcé son engagement pour améliorer la qualité de l'air et a mis en place une prime pour les compagnies maritimes les plus vertes qui cherchent à réduire leur impact. Costa a été le premier armateur à adhérer à cette initiative avec quatre de ses navires.
MSC Croisières annonce aussi l'arrivée de navires à propulsion GNL, pour ces futurs bateaux de la classe World à l'horizon 2022 - 2026. Idem chez Ponant qui lancera le premier brise-glace hybride, propulsé au GNL vers le Pôle Nord en 2021.
Si toutes ces initiatives vont dans le même sens, les détracteurs y verront du "green washing"... Le biocarburant, la compensation carbone sont-elles de réelles solutions ? La multiplication des labels nationaux, européens et internationaux ne brouillent-ils pas finalement le message ?
Les plus optimistes noteront que c'est déjà un premier pas vers un tourisme plus durable... La question lorsqu'on aborde cette problématique est : peut-on se passer de voyager ? Au regard des prévisions de l'Organisation Mondiale du Tourisme, la réponse est non ! Et c'est tant mieux.
Reste qu'avec 1,8 milliard de touristes internationaux d'ic 2030, le tourisme ne pourra pas faire l'impasse d'une vraie vraie réflexion sur le sujet.
RSE : des initiatives inspirantes pour mobiliser vos collaborateurs !
TedX d'ouverture des Universités du Tourisme DurableLe siège, un village comme les autres chez VVF Villages
VVF Villages est une association qui gère et commercialise plus de 80 villages de vacances partout en France. Je vais vous raconter une histoire, celle d’un projet qui s’appelle « Le siège, un village comme les autres », je mets des guillemets, vous allez comprendre pourquoi. Tout commence en 2014, par une stratégie d’entreprise, pour laquelle je suis missionnée pour déployer les valeurs de notre association auprès des vacanciers et des salariés. J’ai donc constitué un groupe projet et partagé avec eux les trois valeurs qui avaient été déterminées par la direction générale. Il y a eu un phénomène intéressant, quasi philosophique puisque les salariés m’ont répondu « Mais d’où viennent ces valeurs ? Elles ne nous parlent pas. On aurait aimé être concerté pour les choisir, et d’ailleurs, c’est quoi la valeur d’une valeur ? ». On en a déduit que nos valeurs, on n’a pas envie de l’écrire sur une charte ; ce que l’on souhaite, c’est que nos vacanciers, nos salariés, nos fournisseurs, en fassent l’expérience, qu’ils soient amenés à les vivre sans qu’on ait à les écrire. C’est sur la base de cette réflexion que nous nous sommes lancés à VVF Villages, dans une démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises.
La méthodologie était très claire, j’ai réalisé un diagnostic qui a fait ressortir deux constats.
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L’une de nos missions d’utilité sociale est de contribuer au développement économique et à l’aménagement des territoires. Le siège demande systématiquement aux villages de s’ancrer localement, c’est-à-dire créer des partenariats, faire connaissance avec des acteurs locaux, d’avoir un impact économique sur le territoire… mais 1er constat, le siège ne le fait pas ! C’est une vraie question puisque dans une démarche RSE il y a une certaine exemplarité à donner. On va donc profiter du déménagement de notre siège, jusqu’alors situé en centre-ville, au Nord de Clermont Ferrand, dans une zone dite sensible ou prioritaire pour partir sur de nouvelles bases.
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Le deuxième constat ce sont les villages qui disent que le siège est un peu trop éloigné du terrain. En y réfléchissant on se dit, le cœur de métier des villages c’est l’animation. On s’est dit donc pourquoi ne pas mettre en place des animations lors des pauses déjeuners par exemple, pour recréer cette ambiance village.
C’est sur ces deux constats qu’on a lancé le projet « le siège un village comme les autres ». Comme dans une recette de cuisine, il y a des ingrédients incontournables :
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Motiver les 5 salariés qui ont répondu positivement pour participer à un groupe d’actions.
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Le quartier, donc un espace avec des particularités, des aménagements, une mixité sociale plus ou moins ancrée et puis des acteurs locaux sur le territoire.
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Toutes les personnes qui nous suivent sur les réseaux sociaux que ce soit FB, Twitter, Instagram… et à l’époque où on lance le projet on a 55 000 personnes qui nous suivent.
Une fois que nous avons ces trois ingrédients, le groupe projet met en place un programme d’animations présenté comme sur les villages de vacances auquel il va falloir donner du contenu. Avec un budget de 0€, on se devait d’être sacrément créatif et innovant et c’est comme ça que nous est venu l’idée de débusquer des « talents cachés » parmi les salariés.
Donc au départ, c’est un peu une enquête individuelle qu’on auprès des services pour identifier les talents que l’on pourrait mettre en avant. Deuxièmement, pour faire vivre le quartier, il fallait qu’on aille à sa découverte, que ce soit sur le terrain multisport ou l’aire de pique-nique… En combinant les deux, on a réussi à mettre en place un programme d’animations très variées, durant la pause déjeuner ou avant de commencer la journée. Tout commence en juillet 2014 avec une quinzaine d’animation répartis entre juillet et août pour découvrir de sacrés talents : par exemple Valentin, en alternance à la communication, nous a fait une initiation au Hip Hop. Tout s’est amplifié en novembre, durant le mois de l’Économie Sociale et Solidaire, dans lequel on s’est intégré toute une semaine. On a notamment reçu le le dernier cinéma d’arts et d’essais situé dans le Nord de Clermont avec qui on s’est trouvé de nombreux points communs : animation du territoire, accueil du public enfant, programmation très ouverte, curieuse, beaucoup de mixité sociale… On a également été à la rencontre d’une salle de boxe dans le quartier qui nous a offert une initiation. Enfin, la maison de quartier nous a organisé une visite guidée pour connaître les évolutions mais aussi les projets à venir avec notamment un potager, possiblement partagée entre les habitants mais aussi les salariés.
J’ai aussi une anecdote à vous raconter autour du film Demain car acculturer les personnes, l’air de rien, à la RSE, n’est pas toujours facile. Donc l’année dernière ce film a été césarisé et on a organisé une projection pour une douzaine de personnes dont une salariée, très réticente. On diffusait le film par chapitre et à la fin de chaque chapitre, il y avait un débat durant lequel la salariée en question exprimait un sentiment d’impuissance « qu’est ce qu’on y peut ? », répétait-elle. Lors du dernier chapitre sur l’éducation, elle a répondu je suis trop émue pour parler et est finalement devenue la meilleure ambassadrice du film. C’est le genre de petits succès qu’on peut connaître. On a été aussi à une école maternelle, divisée en deux sections, classique et une section consacrée aux enfants autistes. On leur a demandé leurs besoins et on a organisé une collecte de livre mais aussi un goûter avec notre mascotte.
L’intérêt de tout ça, c’est se faire connaître auprès des acteurs locaux, le partager sur les réseaux sociaux. Cet été on est monté d’un cran en nombre d’animations mais aussi en diversité. On a dupliqué ce qui se fait sur nos villages de vacances, « les petites fabriques » permettent de transmettre aux vacanciers de compétences comme le sport, la fabrique de produits cosmétiques… L’objectif n’est pas de faire des animations pour faire des animations, c’est acculturer petit à petit, faire passer des messages tout en prenant du bon temps, faire en sorte que les salariés puissent se rencontrer dans un autre contexte, se faire connaitre auprès des acteurs locaux, humaniser les salariés auprès des vacanciers. On a encore des progrès à faire comme aller chercher plus de garçons pour participer, ou la direction mais c’est globalement très satisfaisant. Et pour conclure cette histoire, c’est une très grande fierté pour moi en tant que responsable RSE, parce que le groupe projet a obtenu le prix collaboratif de l’école des Mines en mai 2017, face à des ingénieurs, des grandes entreprises. On a remporté le prix car ça reposait sur une très grande simplicité et du bon sens.
Une Rando Zéro déchet avec Chamina Voyages
Chamina Voyages est une agence de voyage spécialisée sur les séjours à pied ou à vélo en France et en Europe. Quand j’étais petite, avec ma mère, on traversait l’Espagne en camping-car pour aller sur la plage, la Costa del sol. C’était une épopée familiale magique, j’en ai des souvenirs très émus de nos après-midis entre jeux de baignade et plage. Lors du goûter, la plage était tellement sale que ma mère nous disait d’ensevelir les emballages sous le sable. Aujourd’hui ça nous parait inimaginable mais à l’époque c’était courant. On se dit que les pratiques changent mais en Inde, la pollution plastique est catastrophique, en Bolivie, on enterre les déchets des touristes sous les maisons. Encore aujourd’hui, en tant qu’ agence de voyage, on reçoit des commentaires de nos clients qui observent des déchets sur le bord des chemins de Compostelle, du GR20… Je ne sais pas si vous connaissez la maxime « Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants » ? Il y a d’ailleurs un débat sur l’origine : proverbe amérindien, proverbe africain ou Antoine de Saint Exupéry. Je pense que cette maxime peut être attribué au tourisme, notre job c’est d’emmener les gens observer les beautés du monde. Mais il est de notre devoir, de notre responsabilité, de protéger ces sites puisque c’est sur ça que repose notre business. Donc 2017, Année internationale du tourisme durable, à Chamina voyages on a eu envie de faire des choses car le tourisme responsable c’est un peu dans nos gènes.
Notre engagement historique est d’organiser des séjours de gare en gare mais on travaille aussi sur la réduction du papier, qui est un pôle de gaspillage important dans les agences de voyage, et sa provenance. Au départ, nous avons voulu écarter le problème des déchets car les poubelles, ça ne fait pas rêver…Nous avons réuni la production, la communication, la direction pour regarder ce qui se faisait dans le tour operating : soutien de l’agroécologie au Péru, la scolarisation au Maroc, maintien des mangroves au Sénégal. De super projets mais dans lesquels on ne se retrouvait pas forcément. Finalement nous sommes revenus sur la question des déchets, légitime car les clients nous avaient fait des retours, et on a créé l’opération « Rando zéro déchet » qui comprenait trois volets :
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Sensibilisation et formation du personnel
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Sensibilisation des clients et grand public sur internet
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Volet terrain avec nos accompagnateurs qui partaient avec des sacs biodégradables et invitaient les clients à ramasser
On a mis en place ces opérations avec un peu d’appréhension car on ne voulait pas passer pour des moralisateurs. On a donc choisi de prendre un ton plutôt léger, avec des petits conseils et astuces à mettre en place partout : partir en pique-nique avec des objets réutilisables, consommer local et de saison… On a mis une communication dans les 1500 carnets de route de la saison, un mailing envoyé à 20 000 personnes, sur les réseaux sociaux on a touché environ 15 000 personnes pour 300 interactions. Sur le terrain, on a ramassé 3 sacs poubelles pleins qui ne sont plus dans la nature. Globalement on est plutôt satisfait car si on a réussi à convaincre un client de réduire ses déchets, finalement, nous avons pris notre responsabilité sociétale d’entreprises, on a été au bout de nos valeurs, on croit que les ruisseaux font les grandes rivières. Donc oser, oser aller au bout de vos convictions, oser impliquer vos clients car s’ils sont vos clients c’est qu’ils partagent vos valeurs. On voit que le tourisme responsable a de plus en plus d’écho, auprès du grand public, des médias. Les acteurs du tourisme durable peuvent mettre en œuvre le tourisme de demain, le tourisme de la sobriété heureuse de Pierre Rabhi, le tourisme de l’altruisme de Mathieu Ricard, on a plus qu’à être à la hauteur.
Enercoop ou la concrétisation d'une utopie
Je suis arrivé il y a 10 ans, dès le début de l’aventure. J’ai bien vu grandir le bébé puisqu’ on était 8 salariés, aujourd’hui on est 150 dans 10 coopératives. Enercoop c’est la concrétisation d’une utopie. Je vous propose de raconter comment Enercoop est née, comment a immergé cette idée folle de se réapproprier l’énergie.
En 1996, l’Union européenne décide, via une directive, de libéraliser le marché de l’énergie, c’est à dire d’en finir avec les services publics de l’électricité et du gaz, c’est-à-dire de mettre en place une grande plaque de cuivre pour échanger l’électricité et le gaz, c’est-à-dire la disparition de l’intérêt collectif, de la démocratie, de la non lucrativité dans ce service que l’on consomme tous au quotidien, vital, et qui structure notre vie et nos sociétés.
Réfléchissez un peu depuis ce matin, le nombre de fois que vous avez utilisé l’énergie : de votre réveil, à la douche, au café, aux transports, à cette salle éclairée. L’énergie est un bien commun. Dans un contexte plus global, environnemental, on est en train de vivre simplement un virage énergétique et on voit la fin d’un monde qui fonctionne aux énergies fossiles qui s’épuisent et qui entraîne le réchauffement climatique. C’est aussi la fin de l’électro nucléaire qui a des conséquences très très graves.
En parallèle, il y a toute une problématique sociale liée à l’ouverture du marché de l’énergie puisque les tarifs ne sont plus régulés par l’état, mais régulé par un marché. Dans un contexte où 90% de l’énergie s’épuise, les prix augmentent. On n’est plus protégé en tant que consommateur final dans le cadre d’un intérêt collectif non lucratif donc il a fallu créer une alternative. On a osé ! Les membres fondateurs d'Enercoop sont rentrés dans une logique, plutôt que de s’accrocher à une branche qui est en train de pourrir et qui va tomber, plutôt que de s’engager dans un combat de David contre Goliath, nous citoyens, on va se réapproprier ce secteur. En 2005, les ONG de protection de l’environnement comme Greenpeace, Biocoop, les Amis de la Terre, les structures de l’ESS comme la Nef, la MACIF, la fondation Chèques Déjeuners et les pionniers de l’énergie renouvelable en France comme HESPUL ou La compagnie du vent, se sont dit : le service public disparaît et en 60 ans d’exploitation on est arrivé à 10% d’énergies renouvelables donc on peut mieux faire. Ce qu’on veut est très simple, on veut avoir un apprivoisement énergétique à 100% auprès de producteurs d’énergies renouvelables, maîtriser sa facture, que le producteur soit justement rémunéré comme sur les principes du commerce équitable, que les salariés aient leur mot à dire. C’est une vraie logique de développement durable qui repose sur le fameux triptyque.
Très concrètement, on a recréé les valeurs d’un service public via le statut de société coopératif d’intérêt collectif. Cela permet de recréer de la démocratie car tous les maillons de la chaîne sont sociétaires et détiennent le capital. C’est un statut qui oblige de réinvestir au moins 60% des bénéfices dans notre objet. L’objet de la coopérative c’est :
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accompagner les consommateurs à réduire leur consommation car l’énergie la plus propre est celle que l’on ne consomme pas
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permettre aux consommateurs de réellement avoir accès aux énergies renouvelables en circuit court
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permettre aux consommateurs de se réapproprier les outils de production.
Imaginez que là, tous ensemble on investisse collectivement dans un toit solaire, parc éolien, centrale hydraulique…cette électricité on se la rachète, on se la facture et on décide démocratiquement du système. On s’est donc réapproprié toute la chaîne.
Aujourd’hui il y a 132 producteurs d’énergies renouvelables qui vendent à Enercoop et en face, 50 000 personnes qui demandent. En réalité c’est une vraie demande, ce n’est pas moi et mon caddie, mais moi et mon compteur, mais la même question de l’endroit où l’on va aller faire ses courses. La logique territoriale est aussi très forte puisque l’objectif est de remettre l’avenir énergétique entre les mains des acteurs du territoire. Toute la valeur d’un projet comme le notre est sur le territoire, que toutes les parties prenantes se mettent autour de la table pour savoir où aller. Quand on doit apprendre aux gens ce qu’est l’énergie, quand on mobilise les acteurs, il faut être sur le terrain. On est tous concerné par ça, à la maison, au travail, et on a le choix. Il faut se réapproprier cette question, réapprendre d’où vient l’énergie, comment c’est produit, pourquoi c’est ce prix là … quand on change de fournisseur techniquement rien ne change car le service public est garant de la gestion du réseau et pourtant tout change car on décide administrativement d’aller faire nos courses ailleurs. J’arrête de demander du nucléaire, de l’énergie fossile et je demande de l’énergie renouvelable et deviens mon propre fournisseur.
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La Rochelle Business School of Tourism and Hospitality, sensibiliser et former les étudiants au tourisme accessible
Interview Twitter avec La Rochelle Business School of Tourism and Hospitality #TDTC1. Je suis un #ActeurDuTourismeDurable parce que ...
La Rochelle Business School of Tourism and Hospitality est une des premières écoles françaises à avoir développé des formations en tourisme durable avec ses partenaires l’ULCO (Université Littoral Côte d’Opale), l’ESTHUA d’Angers, l’UQAM et l’IAE La Rochelle. L'école s'implique dans des travaux de recherche (comme les Rendez-vous Champlain du tourisme). Elle est dans une ville pionnière en environnement, La Rochelle, une des premières destinations touristiques française.
2. Quel message souhaitez-vous faire passer à travers votre candidature aux Palmes ?
Nous formons des étudiants qui seront des acteurs du tourisme durable de demain à travers des cours dédiés, des études de cas et des conférences. Nous informons également le grand public au travers d’émissions de Radio (les touristes actuels et futurs) comme par exemple notre émission du 20/10 "Pression touristique et durabilité des territoires". Nous travaillons sur la problématique de la mise en tourisme des espaces naturels sensibles (littoraux, pôles...). Notre école a aussi développé un programme citoyen « humacité » dans lequel les étudiants se mettent au service d’ONG et d’association pour accompagner le développement du tourisme. Et un de nos évènements annuels est la semaine mondiale du tourisme durable.
3. En quoi votre action mérite-t-elle de gagner la palme ?
Les 2 pôles de recherche de l'école sont le tourisme et la RSE (IRSI La Rochelle). Nous organisons notamment les universités d'été. La RSE figure parmi les 6 objectifs d'apprentissage qui se concrétise notamment par un enseignement dédié au Code Mondial d'Ethique du Tourisme.
4. Quels sont vos projets (tourisme durable) d’avenir ?
Le lancement en 2016 d'un cours de langue des signes et en 2018 le lancement d'un cours de tourisme accessible avec 4 ONG. Nous avons aussi le projet de création d'un certificat de compétences en tourisme durable, accessible et responsable, voire l'ouverture d'une formation Bac+3 professionnalisante. Nous travaillons sur la fréquentation touristique dans les régions polaires comme le Groenland et ses impacts. Nous souhaitons développer une collection de mini-cas en tourisme durable, comme par exemple un sur la RSE chez les croisiéristes.
5. Quel état des lieux faites-vous du développement durable dans votre secteur d’activité ?
Nos diplômés nous ouvrent la voie comme en témoigne l'entreprise créée par Clémence Souchard, Diplômée du groupe en 2010, Nosy Voyages (spécialisée sur l'éco-tourisme et les voyages éco-responsables. Guillaume Cromer, diplômé en 2006 et Président du réseau ATD, s'investit dans l'école au titre de conférencier expert tourisme durable et de Mentor de nos étudiants. Une autre diplômée engagée dans le tourisme durable, notamment en qualité de Marketing et Vidéo Consultant pour Hopineo "Best practices for responsible tourism", est Florie Thielin.
Le Tourisme durable est à développer, on en parle beaucoup mais il reste encore énormément à faire. Nous devons amener nos étudiants à développer leur esprit critique par rapport à des pratiques qui conduiraient à l'usure du monde (Rodolphe Christin).
6. Selon vous, comment pourrait-on pousser l’ensemble du secteur à agir ?
LRSTH met le tourisme durable accessible et responsable au coeur de ses enseignements et activités de recherche. Il est important au delà des problématiques de tourisme durable que les acteurs concentrent leurs efforts sur l'accessibilité, comme l'illustre le stage réalisé au Costa Rica par une de nos étudiantes en 3ème année de Bachelor.
Offices de tourisme de la Vallée de la Vézère, une opération collective de certification
Interview Twitter avec les Offices de Tourisme de la Vallée Vézère #TDTC1. Je suis un #ActeurDuTourismeDurable parce que ...
Nous sommes situés en la Vallée Vézère, territoire protégé, disposant d'une forte valeur environnementale reconnue (Unesco, grands sites de France). Le tourisme durable est l'affaire de tous ! Nous nous devons de montrer l'exemple à nos prestataires et partenaires.
2. Quel message souhaitez-vous faire passer à travers votre candidature aux Palmes ?
Seul un acteur touristique est difficilement identifiable. Les Office de Tourisme peuvent structurer l'offre et créer une cohérence à l'échelle de leurs territoires grâce à leur communication. Les OT s'impliquent dans la stratégie du territoire en lien avec leurs communautés de communes. Ils peuvent par exemple répondre à des appels à projet (Cf. Région Nouvelle Aquitaine) et devenir de véritables metteurs en scène de territoire. Un OT doit pouvoir connaître l'offre et les bonnes pratiques de ses prestataires pour ensuite les mettre en avant et les communiquer aux visiteurs sensibilisés.
3. En quoi votre action mérite-t-elle de gagner la palme ?
Tout acteur mérite au travers de ses actions respectives de la gagner ! Figurer parmi la liste des nominés est déjà une belle récompense. Ce serait encore une reconnaissance supplémentaire de notre engagement en faveur du tourisme durable.
Enfin, que dire de plus que le tourisme durable résonne en Vallée Vézère ! Puisque sont également nominés pour ces Palmes le Réseau des Grands sites de France et le Gouffre de Proumeyssac. 3 sites ont obtenus la labellisation NF Environnement permettant de sensibiliser 380 000 visiteurs/an. Ils rejoignent l'Ecolabel Européen leslabels Green Globe et Clef Verte. L'action a permis de donner un nouvel élan aux groupe d'acteurs déjà engagés ! Nous avons réussi à mobiliser les acteurs autour d'un label officiel de l'AFNOR, en mettant en place une opération collective de certification pour NF Environnement "sites de visite".4. Quels sont vos projets (tourisme durable) d’avenir ?
En lien avec France Greeters, le développement d'un réseau de greeeters pour faire des habitants les premiers ambassadeurs de leur territoire et créer du lien social entre visiteurs et habitants. Mais aussi la mise en place d'une charte locale qui permettra de fédérer l'ensemble des acteurs engagés (labellisés ou non) sur le tourisme durable. Nous avons candidaté en 2015 à l'appel à projet régional structuration des territoires, avec une stratégie pour faire de la Vallée Vézère une destination durable d'excellence.
5. Quel état des lieux faites-vous du développement durable dans votre secteur d’activité ?
Nous sommes le seul Office de Tourisme nominé aux Palmes ! De plus en plus les OT mettent en avant les structures engagées ce qui démocratise l'offre et les labels existants auprès du grand public. Plus l'échelle est petite, plus les actions et la visibilité sont difficiles à mettre en place. Contrairement à un département ou une Région. Peu d'OT portent des stratégies dont l'axe principal est tourné vers le tourisme durable. Ce sont des petites actions ponctuelles. Une page entière est dédiée au tourisme durable dans notre guide touristique imprimé en 70 000 exemplaires !
6. Selon vous, comment pourrait-on pousser l’ensemble du secteur à agir ?
Notre action a permis de porter à la connaissance des 30 prestataires du territoire le label NF Environnement actuellement méconnu puisque seul un prestataire touristique était labellisé jusqu'à présent. Notre nomination est justement l'occasion de diffuser notre action à l'échelle nationale et dans le réseau des offices puisqu'elle est reproductible pour tout acteur, tout territoire et tout label. Un OT doit pouvoir connaître l'offre et les bonnes pratiques de ses prestataires pour ensuite les mettre en avant et les communiquer aux visiteurs sensibilisés. Les évènements comme l'Année Internationale ou les Palmes du tourisme durable sont particulièrement porteurs mais ils faut que l'ensemble des acteurs se les approprient. Appartenir a un réseau comme ATD permet de créer des échanges, des partenariats et de la synergie. La mise en réseau est un facteur important de la continuité de l'engagement pour toujours avoir le tourisme durable en tête.
Rendez-vous au Mondial du Tourisme !
Réseau des Grands Sites de France, une escapade nature sans voiture
Interview Twitter avec le Réseau des Grands Sites de France #TDTC1. Je suis un #ActeurDuTourismeDurable parce que ...
Le Réseau des Grands Sites de France et ses membres partagent les valeurs du développement durable et une même ambition : révéler, servir et transmettre "l'esprit du lieu" particulier à chaque Grand Site de France.
2. Quel message souhaitez-vous faire passer à travers votre candidature aux Palmes ?
Les Grands Sites de France, paysages très attractifs, ont mis en place des modes de gouvernance permettant de concilier développement touristique et respect de l’environnement. Véritables lieux de ressourcement, ils doivent leur singularité à la qualité et à la gestion durable de leur paysage. Et c'est cette attention portée aux paysages qui constitue non seulement un atout majeur pour ces territoires, mais également la source de l'expérience qu'ils veulent proposer aux visiteurs, une expérience basée sur des valeurs telles que l’émerveillement, l’évasion, le partage, l’accueil…
3. En quoi votre action mérite-t-elle de gagner la palme ?
Le Réseau des Grands Sites de France a présenté le projet “Escapade nature sans voiture” qui vise le développement d’une offre touristique sans voiture dans les Grands Sites de France labellisés et en projet. Plus qu’un produit touristique “clé en main”, Escapades nature sans voiture est avant tout un “facilitateur”, mettant en lumière et encourageant des formes de mobilité durable qui soient également une source d’expérience nouvelle et séduisante pour le visiteur.
4. Quels sont vos projets (tourisme durable) d’avenir ?
Les Grands Sites de France ne cherchent pas à augmenter le nombre de visiteurs mais à mieux accueillir, à privilégier le hors saison, à favoriser le séjour et non la "visite flash", à s'adresser à chaque visiteur comme à une personne, à participer au développement local... Aujourd’hui, le visiteur ne vient pas découvrir un produit mais vivre une expérience, une rencontre et un échange. L'image, le paysage, l’hébergement, les activités, la convivialité, … C'est sur cette "chaîne de valeurs" que les Grands Sites de France travaillent afin d'offrir une immersion unique et singulière, en phase avec ces préoccupations contemporaines.
5. Quel état des lieux faites-vous du développement durable dans votre secteur d’activité ?
Parce qu'ils sont soumis à des pressions particulièrement fortes notamment du fait de leur attractivité, parce qu'ils constituent pour la plupart territoires vastes, les Grands Sites de France doivent relever les défis de la préservation à long terme des paysages dans un contexte de mutations rapides et de pression croissante de l'urbanisation et du tourisme. Laboratoires d’une gestion durable et innovante des paysages, ils travaillent à trouver un équilibre entre site/habitants/visiteurs.
6. Selon vous, comment pourrait-on pousser l’ensemble du secteur à agir ?
En travaillant de manière concertée avec les habitants, élus, socioprofessionnels d’un territoire… Cela afin non seulement de favoriser un développement local, mais aussi pour offrir un cadre de vie préservé aux habitants qui soit basé sur la qualité des paysages. Et pour les visiteurs, afin de leur offrir un séjour de qualité, singulier, orienté sur la découverte en profondeur du territoire (les grands paysages, la nature, l'histoire humaine…) et de faire d’eux des acteurs de la protection du site et de la vie locale.
Zazie Hôtel, communiquer l'économie sociale et solidaire
Interview Twitter avec Zazie Hôtel #TDTC1. Je suis un #ActeurDuTourismeDurable parce que ...
Zazie Hotel est d’abord un acteur de l'inclusion sociale puis un acteur du tourisme durable quand on a décidé d’expliquer à nos clients ce qui faisait notre alternative : un projet social tout aussi bien que touristique.
2. Quel message souhaitez-vous faire passer à travers votre candidature aux Palmes ?
Les acteurs de la solidarité peuvent aussi être performants et exemplaires sur les questions environnementales. Pas d’excuses !
3. En quoi votre action mérite-t-elle de gagner la palme ?
Parce que l'insertion par l’activité économique, l'écologie urbaine et le tourisme participatif c’est inédit (et c’est pas facile tous les jours !). Et parce c'est bien connu, la Palme produit courage, créativité et ténacité !
4. Quels sont vos projets (tourisme durable) d’avenir ?
Contribuer à l'accueil touristique dans un Paris Durable grâce à des partenariats solides.
Le Zazie Concierge : inventer des services partagés entre voyageurs et voisins !
Le Zazie Bar : partager une cuisine entre voyageurs, salariés et voisins pour des moments, des produits, des idées…5. Quel état des lieux faites-vous du développement durable dans votre secteur d’activité ?
Le développement durable dans l’hôtellerie ? Il est très vert ! Faudrait un arc en ciel ! Aussi du rose tendre, du orange coucher-de-soleil-après-une-belle-journée, du rouge qui-veut-tout-changer, et du bleu qui-tient-ses-promesses. D'autres couleurs encore ?
6. Selon vous, comment pourrait-on pousser l’ensemble du secteur à agir ?
Agir ensemble ! Montrer la diversité et le nombre d'initiatives qui sont toutes répliquables. Faire pousser des Palmes c’est une bonne idée !
Ara Hôtel, changer de regard sur le handicap
Interview Twitter avec Ara Hôtel #TDTC1. Je suis un #ActeurDuTourismeDurable parce que ...
Ara Hôtel conjugue solidarité (emploi de travailleurs handicapés, accueil de stagiaires en orientation, fournisseurs du secteur de l’ESS), marque Tourisme et Handicap, et écologie (100% énergie verte, 99% LED, démarche d’Ecolabel Européen, étiquette environnementale) !
2. Quel message souhaitez-vous faire passer à travers votre candidature aux Palmes ?
On peut entreprendre autrement, porter son attention sur comment maximiser les impacts positifs d’une entreprise et minimiser l’impact sur l’environnement. Nous vous proposons une prestation de qualité, vous passerez un séjour convivial, en accord avec vos valeurs.
3. En quoi votre action mérite-t-elle de gagner la palme ?
Le développement durable repose sur 3 piliers, nous innovons sur chacun d’entre eux : 1er hôtel 3* composé à 80% de travailleurs handicapés, un plan d’action environnemental porté par les salariés & une gouvernance coopérative. La Palme serait une très belle récompense.
4. Quels sont vos projets (tourisme durable) d’avenir ?
Ouvrir un organisme de formation aux métiers de l’hôtellerie destiné aux travailleurs handicapés. Ouvrir un 2ème hôtel dans l’économie circulaire. Continuer de servir le territoire du Pays de Landerneau en accueillant des événements en lien avec le développement durable.
5. Quel état des lieux faites-vous du développement durable dans votre secteur d’activité ?
L’impact sur l’environnement d’un hôtel est de plus en plus observé par le client lors de sa réservation, mais le volet social et encore trop peu abordé ...
6. Selon vous, comment pourrait-on pousser l’ensemble du secteur à agir ?
Comme souvent, ce sont les clients qui auront le dernier mot et qui obligeront le secteur à s’adapter. Les citoyens engagés prenant le temps de faire un choix éclairé feront changer le secteur dans sa globalité !