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Soutenir COTAXIGO, c'est partager pour économiser !Le volontourisme dans les orphelinats n’est pas un jeu d’enfants
Les risques de troubles psychologiques pour les enfants
Les enfants qui ont longtemps vécu loin de leur famille, dans des structures tels que les orphelinats, présentent très souvent des symptômes psychologiques tels que l’hyperactivité ainsi que des troubles du lien affectif. Ils sont à la recherche de liens amicaux et s’attachent facilement, même aux personnes inconnues. À force d’être séparés des volontaires, ces enfants, en grandissant, peuvent développer un traumatisme émotionnel. Cela s’applique notamment aux orphelinats qui manquent de personnel, où les enfants ne trouvent pas de figure parentale fiable à laquelle s’accrocher. La présence de bénévoles de courte durée peut être nuisible si leurs activités et les objectifs de leurs missions ne sont pas encadrés ou suffisamment orientés par un soutien technique de l’association locale.
Les risques croissants de faux orphelinats ou de structures non enregistrées
L’intérêt croissant des volontouristes pour les orphelinats a provoqué l’augmentation du nombre de ces établissements. Des intermédiaires, peu scrupuleux, profitent de la pauvreté des parents qui placent leurs enfants dans ces structures dans l’espoir de leur donner une éducation et un accès à une vie meilleure. Au Cambodge, selon Unicef, 85% des « orphelins » placés dans un orphelinat ont au moins un de leur parent en vie et 70% des orphelinats ont été ouverts par des individus sans autorisation officielle. Au lieu de leur apporter la protection dont ils ont besoin et une éducation convenable, par exemple en les inscrivant dans les écoles publiques environnantes, les enfants sont hébergés dans des bâtiments délabrés où une grande partie des cours sont dispensés par des volontaires qui, pour la plupart d’entre eux, n’ont jamais ou peu enseigné. Autre exemple : au Népal, 80% des orphelinats sont situés dans les trois villes les plus touristiques du pays. Ainsi, sans le vouloir, le volontourisme, quand il est axé sur le bénévolat de courte durée au sein d’orphelinats, encourage la corruption et la traite d’enfants.
Les risques d’abus sexuels sur les enfants
Des affaires judiciaires, dont plusieurs en cours, montrent que certains individus cherchent à créer un orphelinat ou bien à infiltrer des organisations et structures déjà existantes afin d’abuser sexuellement des enfants vulnérables. Agissant sous la couverture de travailleurs, volontaires ou donateurs, leur position leur procure un « accès » facile aux jeunes bénéficiaires. Selon une étude menée par la police néerlandaise en 2013, sur 85 enquêtes examinées portant sur des cas suspects d’exploitation sexuelle dans les voyages et le tourisme, 13 concerneraient des abuseurs ayant rencontré leurs victimes dans un contexte humanitaire. Les suspects travaillaient ou bien dirigeaient des orphelinats, des écoles ou des centres d’accueil. Il est difficile de garantir totalement la sécurité des enfants dans les orphelinats et centres de loisirs mais certaines procédures peuvent limiter considérablement les risques d’abus sexuels (voir les conseils aux bénévoles). D’autres mesures, comme la mise en place de procédures de signalement de cas potentiels d’abus sexuels sur mineurs deviennent indispensables pour protéger les jeunes bénéficiaires. Dans ce sens, le réseau d’associations ECPAT (End Child Prostitution and Trafficking) a créé la plateforme de signalement www.reportchildsextourism.eu en collaboration avec Interpol, Europol et une vingtaine de polices nationales.
Le volontourisme orienté vers la visite de courte durée des orphelinats présente plus de risques que de bénéfices pour les enfants. Selon la vision du développement partagée par ATD (Acteurs du Tourisme Durable) et ECPAT France, le bénévolat en orphelinats ne devrait impliquer qu’un soutien purement technique axé sur le renforcement des compétences du personnel de l’association locale. Cependant, les difficultés en matière de ressources humaines et financières que traversent certaines associations peuvent justifier une participation directe des bénévoles auprès des enfants orphelins, comme c’est le cas du domaine de l’enseignement éducatif, si le séjour se prolonge au moins 6 mois.
Toujours dans le cadre d’un bénévolat soucieux de son impact, afin de mieux prévenir certains risques, les structures et leurs bénévoles devraient impérativement respecter certaines bases de la protection des enfants. L’enregistrement officiel des structures au sein des autorités de chaque pays, la présentation d’un extrait du casier judiciaire de la part du personnel et des bénévoles et la mise en pratique d’un code de conduite dans chaque structure, imposant des règles de base, sont des éléments indispensables à la protection d’enfants.
Les conseils aux bénévoles
1 – S’assurer que l’association responsable de l’orphelinat est légalement enregistrée ;
2 – S’assurer que la mission vise à renforcer les compétences techniques du personnel local (logistique, soins médicaux, enseignement, etc) et que vous possédez ces compétences ;
3 – Favoriser des missions de longue durée (au moins 6 mois). Si ce n’est pas possible, s’abstenir de visiter un orphelinat ou un centre d’accueil d’enfants vulnérables ;
4 – Favoriser le contact avec des associations qui implémentent en interne un code de conduite ;
5 – Ne jamais rester seul avec un enfant dans une pièce fermée ;
6 – Ne pas dormir à l’orphelinat avec les enfants ;
7 – Éviter le plus possible de prendre en photos les enfants de l’orphelinat car ils ne sont pas des attractions touristiques ;
8 – Ne pas publier de photos d’enfants sur les réseaux sociaux afin de préserver leur dignité et leur anonymat ;
9 – Signaler toute situation, même douteuse, d’abus sexuel sur mineurs à l’ambassade de votre pays ainsi que sur www.reportchildsextourism.eu
Voyage au cœur du chantier de Villages Nature
Un projet respectueux de l’environnement : un engagement qui commence dès le début du chantier
Pourquoi avoir choisi cet emplacement à 36km de Paris? La réponse est simple pour Dominique Cocquet, directeur général de Villages Nature : créer un lien entre la ville et la nature. Le choix de la localisation s’est fait naturellement, puisque Dominique Cocquet entretient des liens très étroits avec la société Euro Disney S.C.A.
Les principaux points forts du projet sont sa localisation proche de Paris et son accessibilité (par TGV, RER et en voiture). On note également une forte géothermie, qui sera utilisée pour le chauffage des cottages et l’approvisionnement en eau chaude.
C’est en 2001 que l’idée d’un lieu alliant vacances et imaginaire aux portes de Paris voit le jour, dans l’esprit du dirigeant. Après avoir observé ce qui se faisait aux Pays Bas en termes de bulles tropicales, il pense à développer le concept dans l’Hexagone. Derrière cette vision, il y a une volonté d’associé le savoir-faire de Pierre & Vacances et l’esprit de Disney.
La philosophie du lieu est la création d'une harmonie entre l’Homme et la nature. L’écologie et le développement durable sont à l’honneur, sur le papier et dans les faits. Nous avons pu le constater sur le chantier :
- Utilisation des eaux de pluie pour remplir le lagon ;
- 100% des besoins en chaleur du site (eau chaude et chauffage des cottages mais également l’eau chaude du lagon) seront fournis grâce à la géothermie locale, ce qui permettra d’éviter la production de 9 000 tonnes de CO2 par an ;
- Réutilisation de la terre en site pour créer un barrage naturel entre le village et l’extérieur (évite le va-et-vient des camions) ;
- Tri des déchets issus des travaux permettant d’éviter le gaspillage et de recycler certains matériaux ;
- Le chantier est certifié HQE (Haute Qualité Environnementale) ;
- Le recrutement se fait en partenariat avec Pôle Emploi sur le bassin local mais également européen, avec l’ambition de proposer des emplois stables en CDI. 4500 emplois directs et indirects sont prévus (dont 1600 directs).
Cependant, le solaire et l’éolien ne sont pas au programme. La géothermie sera donc l’unique source d’énergie renouvelable. Nous nous sommes interrogées sur la durabilité de cette énergie. L’employée de Cofely Réseaux (GDF Suez) se veut rassurante : la nappe francilienne du Dogger (couche géologique qui renferme l’eau chaude) se réchauffe constamment grâce au noyau terrestre. De plus, il n’est pas question de pomper toute l’eau, le but est d’utiliser sa chaleur et la réinjecter lorsqu’elle est refroidie. Ainsi, le circuit est fermé : on prélève le fluide géothermique à 78°C et on le réinjecte à 40°C environ, une fois que le transfert calorifique ait opéré. Les touristes n’iront pour autant pas se baigner dans le fluide venu des entrailles de la terre, mais dans l’eau potable chauffée grâce à la chaleur souterraine.
Une importance toute particulière sera accordée à l’environnement « naturel » car c’est, bien entendu, l’attrait principal de cette destination. Cet automne, 28 816 arbres seront plantés, la végétation sera soigneusement choisie pour ne pas dénaturer l’existant (de nombreux arbres ont été gardés pendant la durée des travaux). La biodiversité s’installera de façon naturelle, aucune espèce animale ne sera introduite. D’ailleurs, la présence d’un point d’eau a déjà attiré des oies et des canards sauvages !
Villages Nature se veut également pédagogue. L’entreprise va former les jardiniers de façon à ce qu’ils puissent échanger avec les vacanciers sur les différentes espèces présentes sur le site et ainsi participer à la sensibilisation des visiteurs aux enjeux du développement durable. De plus, l’offre est complétée par une ferme pédagogique à destination des clients qui pourront aller à la rencontre de vaches, chèvres, moutons et poules, mais également goûter la production de yaourt, beurre et fromage. Cette ferme s’inscrit dans la volonté de proposer des produits locaux.
Sur le long terme, le projet a pour ambition de s’inscrire dans l’offre hôtelière parisienne et ainsi pallier au manque considérable de lits touristique dans la capitale.
Une offre complète qui allie hébergement et loisirs
La construction des logements a démarré en début d'année 2015. Villages Nature proposera 3 catégories d’hébergement :
- Les Clan : des cottages en entrée de gamme et familial ;
- Les Nature en milieu de gamme ;
- Les Bulle pour le haut de gamme zen et design.
À noter toutefois que les tarifs seront environ 20 à 30% plus élevés que dans les Center Parcs, marquant une rupture entre les deux produits.
S’inspirant des bulles tropicales de l’Europe du nord (cf Tropical Islands en Allemagne), l’Aqualagon est l’icône de la destination. Il se divisera en deux parties : un lagon extérieur de 2 500m² où il sera possible de se baigner toute l’année dans une eau à 30°C, ainsi que l’un des plus grands parcs aquatiques couverts d’Europe qui s’étendra sur 9 000m². De nombreuses activités seront proposées pour le divertissement des clients : piscines à vague, toboggans, espaces de jeux, etc.
Le projet est titanesque ! Prévu sur 259 hectares avec un investissement pour la première phase de 360 millions d’euros, on s’interroge sur la rentabilité du projet, connaissant le contexte économique actuel, incertain. Monsieur Cocquet reste toutefois confiant et pense que la clientèle sera au rendez-vous. Pour le dirigeant, il est évident que l'on aura toujours besoin de rêver et de se détendre. Les gens viendront à Villages Nature !
Malgré tous les efforts réalisés sur le volet durable, le projet ne séduit pas les élus écologistes qui, selon Monsieur Cocquet, ont des difficultés à intégrer l’idée qu’une grande entreprise puisse avoir une démarche différente et durable, associer capitalisme et durabilité semble impossible à imaginer.
À la suite de notre visite, nous pouvons affirmer que le projet est conforme aux promesses faites. Il est certain que la démarche n’est pas parfaite et l’avenir nous dira si la thématique du site « écologie et développement durable » sera respectée ! Dans tous les cas, une chose est sûr : le projet, dont l’ouverture est prévue courant 2016, entraînera des retombés économiques non négligeables sur le territoire.
Il est encore de temps de s'inscrire au MOOC "Écotourisme" 2015
L’idée du premier MOOC sur l’Ecotourisme est apparue dans l’esprit de Samiha Khelifa (maître de conférences à l’université de Sousse en Tunisie) à la fin de l’année 2013, elle se tourne alors vers DEFISMED. Cette association a pour objectif de développer une culture euro-méditerranéenne dans de multiples champs de connaissance. De ce partenariat est né, 14 mois plus tard le MOOC, avec 4 axes très importants :
- Une formation en ligne gratuite, ouverte à tous :
Ce dispositif encore récent à l'échelle des avancées technologiques ouvre des fonctionnalités déjà remarquables. La dimension "massive" et gratuite du réseau qu'il animera fait de cet outil quelque chose de véritablement révolutionnaire.
- Le thème, bien sûr :
L'écotourisme n'avait jamais été abordé par les MOOCs. Le sujet est pourtant loin d'être anodin, bien que pour beaucoup, sa signification soit encore floue. Tandis que le marché du tourisme international ne cesse de croître partout dans le monde, de nouvelles tendances se dessinent du côté des clients, mais également chez les professionnels en quête de nouveautés.
- Un partenariat international :
Ce MOOC sur l'écotourisme est le fruit d'une collaboration étroite entre plusieurs organisations de différents pays : la Tunisie avec l'Université de Jendouba et l'ISP, la France avec Defismed et l'Isthia/Université de Toulouse Jean-Jaurès, l'université de Mexico et l'Université de Kuala Lumpur. Cette association de différents acteurs a permis de construire de nouveaux liens dans un climat sympathiqu : l’équipe du MOOC est le reflet d’une coopération internationale qui fonctionne !
- Une interaction entre institutionnels, universités et société civile :
Nous remarquons que ce MOOC favorise une alliance encore peu exploitée entre le "top down" et le "bottom up". En effet, faire travailler ensemble l’institution étatique (par le biais de l'Agence Universitaire de la Francophonie et de France Université Numérique), un réseau universitaire international, et une association comme Defismed n'est pas chose aisée.
Le public cible est composé d’acteurs territoriaux souhaitant s’informer sur l’intégration de l’écotourisme dans une politique de développement local. Le MOOC est également ouvert gratuitement au grand public, intégrant une possibilité de certification payante, offerte aux candidats souhaitant valider et capitaliser leur apprentissage.
Au terme de ces 7 semaines d’apprentissage, les participants sont capables de :
- Comprendre ce que sont les écosystèmes et comment l'écotourisme peut contribuer à leur préservation ;
- Savoir différencier l’écotourisme des autres formes de tourisme durable ;
- Cerner les enjeux pour intégrer l’écotourisme dans le développement territorial ;
- Partager des expériences concrètes d'écotourisme ;
- Prendre conscience des potentiels de développements avec les NTIC ;
- Analyser le cadrage d’un projet écotouristique.
Voyageons autrement a fait le bilan sur le 4ème chapitre de ces 7 semaines de travail :
Une 1ère partie se concentrait sur "Des aires protégées à la transition écologique, méthodologie de la mise en place de l’écotourisme". Les étudiants ont pu découvrir des aires protégées de Méditerranées, apprendre sur les conventions et partenariats mondiaux pour la dynamisation de l'activité touristique et de la protection de la biodiversité marine et terrestre.Une 2ème partie "La Méditerranée, carrefour du tourisme : une mer d’enjeux" expliquait les liens entre transition énergétique et tourisme, soit des enjeux primordiaux aux niveaux économique, écologique et social.
La 3ème partie "Écotourisme, financement et technologie de l’information et de la communication" faisait un zoom sur l'économie du partage (ou économie collaborative), ainsi que sur le financement de projets écotouristiques
La fin des 7 semaines de travail se concluait par un "exercice novateur" : la réalisation de 2 cas pratiques sur la construction d'une grille d'indicateurs, via l'étude de projets écotouristiques dans la Kerala Forest, en Inde.
Pour en savoir plus sur les résultats de l'exercice : http://medias.voyageons-autrement.com/gallery/2015/07/Padlet-Indicateurs-danalyse-dun-Projet-cotouristique-.pdf
Pour en savoir plus sur le bilan du MOOC : http://www.voyageons-autrement.com/les-conclusions-du-mooc-ecotourisme-2015
Dans les derniers jours avant le début du MOOC, il y avait près de 3000 personnes inscrites, répartis entre 68 pays. Ces chiffres nous font dire que cette première édition est un succès. To be continued !
Les éditions Viatao misent sur le tourisme durable : Italie du Nord et Toscane
Après la Thaïlande, l’Inde, la Laponie, la Catalogne, la Provence et de nombreuses autres destinations voisines et lointaines, l’Italie vient enrichir la collection des guides TAO, publiés par Viatao. Cette maison d’édition indépendante a le mérite d’être l’une des rares en Europe, et la seule en France, à avoir misé sur le tourisme durable, et ce, depuis plus de dix ans.
La présentation officielle du Guide TAO Italie du Nord et Toscane a eu lieu à Paris le 28 mai 2015 en présence de l’auteur Ilaria Tonti, qui a réussi à nous convaincre que l'on peut voyager autrement : de la mobilité à l’hébergement, en passant par la restauration et les activités culturelles ou sportives, le Beau Pays offre de nombreuses possibilités et se montre de plus en plus attentif aux besoins des écotouristes.
Certes, il existe des régions plus vertueuses que d’autres et c’est bien celles-ci que le guide veut mettre en avant, en louant les efforts des acteurs concernés et surtout en donnant de la visibilité à leurs activités.
Le découpage géographique
Le guide se compose de cinq macros régions, qui comprennent à leur tour une série de sous-régions. « La question du découpage s’est révélée extrêmement complexe », nous confie l’auteur, « puisque j’ai voulu offrir un panorama du territoire qui soit le plus complet possible (mer, montagne, ville, campagne), sans jamais oublier le thème central du guide : le développement durable ».
À ce propos, les parcs régionaux et nationaux ont constitué un excellent filtre et ce n’est pas par hasard qu’on parle des Cinque Terre, de la Maremme ou encore de la Riviera del Conero et des Alpes Apuanes.
En ce qui concerne l’arc alpin, le choix a été plus difficile. En effet, pour trouver les endroits les plus préservés, l’auteure s’est appuyée sur des organismes comme Legambiente ou Mountain Wilderness, qui ont orienté ses choix selon des critères environnementaux fiables. Bref, un découpage tout sauf banal, qui s’inscrit pleinement, lui aussi, dans l’esprit durable des guides TAO.
Mais que signifie « tourisme durable » en Italie ?
« Essentiellement une autre façon de voyager », nous explique Ilaria Tonti, « respectueuse des ressources environnementales et culturelles de l’Italie, sensible aux thèmes de l’écologie et en contact avec les populations locales ».
Quelques exemples :
- La visite d’un « ciàn », le célèbre champ terrassé des Cinque Terre, avec un viticulteur qui montre combien il est difficile d’y cultiver la vigne ou l’olivier (morcellement des terrains, fortes pentes, construction de murs à sec, etc) et explique les avantages et les inconvénients d’une culture en treille ou en pergola.
- Un tour en « bragozzo » au large de Venise avec une navigatrice dévouée, passionnée d’histoire et de culture, grande connaisseuse de la flore et de la faune de la lagune. Une occasion unique pour comprendre et apprécier un environnement à la fois fragile et merveilleux.
- Une « bruschetta » en amitié dans un agriturismo produisant une huile d’olive AOP en Ombrie, où les propriétaires vous accueillent avec simplicité et générosité et vous font comprendre toute la valeur d’une petite production artisanale (récupération d’une oliveraie historique, cueillette à la main, choix de n’utiliser aucun produit chimique, etc).
Avec cet avant-goût très appétissant, il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter un été savoureux en Italie du Nord et Toscane !
Green On lance une offre de vélostations mobiles en location
Un service temporaire de vélos électriques en libre-service
Les vélostations mobiles permettent à des organisations (entreprises, hôtels, bases de loisirs, festivals, ...) de proposer un service de location de vélos électriques à leurs usagers pendant un événement ou d’expérimenter la solution auprès des collaborateurs sur une courte période. C’est en partenariat avec la société Advansolar, spécialiste des stations de recharge solaire intelligentes, que Green On a initié ce service, proposant la location de vélostations autonomes en énergie.
En démonstration ou sur un événement
D’ores et déjà, plusieurs entreprises ont sollicité Green On pour tester une flotte d’e-VLS au sein de leur établissement. À deux pas de la place de l’Etoile à Paris, les collaborateurs de la banque Neuflize OBC ont bénéficié de vélos électriques pour se rendre à des réunions professionnelles et lors de leurs pauses déjeuner.
Sur des événements grand public, attirant ponctuellement beaucoup de monde, l’équipe d’organisation et les participants peuvent relier les différents sites plus rapidement qu’à pied et de façon très maniable. C’est au festival des Nuits Sonores (Lyon – quartier de la Confluence) que les bénévoles et salariés ont aussi profité de ce mode de transport innovant, y compris pour transporter du matériel. Julien de Lauzun, Directeur de production chez Arty Farty (organisateur du festival), témoigne : « Le service Green On nous a permis de joindre nos quatre sites d’exploitation très rapidement pendant tout le festival. Le libre-service, l’assistance électrique et la remorque ont été des vrais plus pour nos équipes. »
Des locations gratuites ou payantes pour les usagers
Tout en proposant un mode de transport innovant, les professionnels du tourisme (hôtels, bases de loisirs, résidences et clubs vacances, ...) peuvent générer des recettes, par la location des vélos électriques mais aussi par celle des emplacements publicitaires. Un monnayeur intégré permet de délivrer des badges en échange d’un paiement à l’heure, qui peut se faire par carte bleue ou en espèces. L’organisation peut aussi choisir de mettre à disposition les e-VLS à titre gratuit, comme c’est le cas dans les entreprises.
À l’hôtel Explorers (Marne-la-Vallée), les clients peuvent louer un ou plusieurs vélos électriques à l’heure, à la demi-journée ou à la journée. Tandis que l’hôtel a enrichi son offre d’un nouveau service au pied de l’établissement, ses clients ont eu l’opportunité de se promener en toute liberté aux alentours de l’hôtel, notamment le long de la Marne, sans utiliser leur voiture.
Pour François Schaub, Directeur général de Green On, « cette nouvelle offre apporte une souplesse supplémentaire pour les organisations qui souhaitent expérimenter avant d’investir, ou tester des emplacements pour trouver les plus adaptés. Elle est également très pertinente pour faire face à un afflux touristique ponctuel sur un lieu. Le vif intérêt porté aux vélostations mobiles de la part de nos interlocuteurs conforte notre volonté de développer ce service inédit. »
Afrique : 4 sites inscrits à l’UNESCO collaborent pour développer le tourisme durable
Un atelier de renforcement en matière de tourisme durable entre les 4 entités a eu lieu à la Zone de Conservation de Ngorongoro, en Tanzanie, du 10 au 14 mars 2015, et sous l’autorité de cette dernière.
Cet événement a marqué la fin de la première phase de projet ayant pour objectif de développer le tourisme durable dans ces quatre sites naturels classés inscrits au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. De précédentes rencontres entre ces différents sites ont eu lieu en janvier, février et plus tôt en mars de cette année, toujours dans l’optique de faire avancer le processus de mise en place d'une stratégie commune.
La deuxième phase du projet était prévue entre juin et septembre 2015, pour la rédaction par les quatre acteurs, d'une stratégie de tourisme durable commune.
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Dans le cadre du World Heritage and Sustainable Tourism Programme (WHSTP), l'UNESCO a mis en place la création d'un outil : une série de "guides de processus" à destination des managers des sites et territoires concernés. Ces guides traitent les sujets suivants :
- Les bases stratégiques pour un tourisme responsable
- Comprendre le tourisme dans sa destination- Comment développer une stratégie de progrès
- Comment développer une structure de gouvernance efficace
- Comment engager les communautés locales et les entreprisesPuis, plus spécifiquement :
- Comment communiquer avec les visiteurs
- Comment gérer le développement d'infrastructures touristiques
- Comment développer des produits, expériences et services créateurs de valeur
- Comment gérer les déplacement et comportements des visiteurs
- Comment sécuriser les fonds et investissements pour favoriser le progrèsÀ la suite de ce rassemblement dans la Zone de Conservation de Ngorongoro, le projet de développement a été défini : 12 mois de travaux, répartis en 3 phases de workshops applicables à chaque territoires : "Initiation workshops”, "Follow-up workshops”, et "Specialized workshops”, définis par un diagnostic SWOT et encadrés par un plan d'actions.
TOP 10 mondial des hôtels eco-friendly en 2015
10 - Le Solar Hôtel, Paris
Commençons par chez nous !
Cet hôtel situé dans le XIVeme arrondissement de Paris est le seul à proposer un service 100% écologique à un prix économique (89€ la nuit en chambre double) alors que les hôtels de la ville engagés dans une démarche durable sont des 4 ou 5 étoiles aux tarifs élevés.
Le Solar Hôtel, par le biais d’événements mis en place dans l'hôtel-même ou à l'extérieur, travaille avec un maximum de personnalités politiques, artistiques et du monde associatif dans le but de promouvoir l’écologie et la culture.
9 - Evason Ma’In Hot Spring Spa, Ma’In (Jordanie)
Situé en plein cœur des falaises jordaniennes, l’hôtel permet de profiter des bienfaits d’un spa dans un cadre totalement insolite et unique en son genre que le groupe Six Senses s’emploie à préserver : l’utilisation du vélo prime sur celui de la voiture au sein du complexe, et une initiative de reboisement a déjà abouti sur la plantation de 5000 arbres. De plus, l’établissement organise conjointement avec le Ministère de l’Agriculture une mission de replantation d’arbre sur une montagne environnante.
8 - Hotel Verde International Airport, Cap Town (Afrique du Sud)
Cet hôtel écologique de luxe se présente comme une bouffée d’air pur dans l’atmosphère grisonnante de l’aéroport international de Cap Town.
Avec son bassin écologique, ses murs colorés et ses équipements à émissions de carbone neutres, il ravit sa clientèle professionnelle souhaitant échapper à la monotonie et au stress post-atterrissage.
7 - Whitepod, Les Cerniers (Suisse)
Quittons le Sud et allons visiter les montagnes suisses !
Ce petit havre de paix isolé de toute nuisance urbaine permet aux moins frileux d’expérimenter une nuit en igloo de luxe : un « pod » (ndlr une tente de forme géodésique : une sphère composée uniquement de triangles). Les triangles créent un cadre autoporteur qui donne une structure solide tout en utilisant un minimum de matériau.
Membre du projet « Eco Luxury », Whitepod respecte son environnement en limitant la consommation d’énergie et d’eau, en diminuant la production de déchets et en favorisant l’utilisation des ressources renouvelables.
6 - L’Eco-hôtel Adrère, Le Caire (Egypte)
C’est au large du Caire que se trouve l’un des plus beaux hôtels écologiques du monde. Situé en face du Sahara et à côté du lac Siwa, il est en harmonie avec son paysage. Il est constitué de 40 chambres s’apparentant à des châteaux de sables et ses matériaux sont exclusivement naturels et de provenance locale, comme les feuilles de palmiers tressées pour les toits.
Pour son éclairage, l’hôtel utilise l’énergie solaire, les bougies et lampes à huiles. Il ne dispose pas de Wi-Fi mais propose un confort très suffisant pour l’expérience du désert.
5 - Ecocamp’s Patagonia, Chili
Pour ceux qui rêvent d’harmonie totale avec la nature, les Torres del Paine est un environnement à la fois étonnant, paisible et sauvage. Les dômes géodésiques d’Ecocamp’s s’inscrivent dans le paysage pour vous faire vivre une expérience de "reconnexion". L’équipe d’Ecocamp’s propose de nombreuses activités lors de ses séjours : trekking, safari, pêche, yoga …
En terme de développement durable, EcoCamp Patagonia a été vivement récompensé en 2009 par Virgin holidays' Responsible Tourism Awards, et est certifié ISO 14001.
4 - Carré d’Etoiles, France
Enfin un hôtel pour ceux qui ont la tête dans les étoiles, un concept unique et nomade qui se répand en France ainsi qu’aux Pays-Bas !
Équipé de lunettes astronomiques et d’une carte céleste, Carré d’Etoiles offre une expérience originale en harmonie avec la nature. Construction nomade et réversible, chaque roulotte préserve l’habitat naturel dans lequel elle est intégrée. La philosophie visionnaire et le succès commercial de l’entreprise Bocages ont étés récompensés par de nombreux prix.
3 - Canopy Tower, Soberania National Park (Panama)
En plein cœur de la forêt tropicale du Panama se trouve un observatoire de la canopée en forme de ballon de football géant où l’on peut séjourner. Le Canopy Tower est un endroit fascinant, un paradis pour les passionnés d’oiseaux et autres amoureux de la nature.
L’écolodge est très réputé et a reçu de nombreux prix dont le Wildforest Best Ecolodge en 2013 et le Tripadvisor Certificate of excellence en 2012 et 2013 pour son fort engagement durable (environnemental et social).
2 - Tubohotel , Tépoztlan (Mexique)
Nous restons en Amérique centrale pour découvrir l’un des hôtels les plus cool du monde dans un village souvent qualifié de magique (Tépoztlan). Un concept assez fou dans une ambiance conviviale, chaleureuse et typique du pays.
L’hôtel se trouve dans un jardin biologique et les chambres sont construites dans d’anciens tubes recyclés. Il ravira les backpackers pour son prix très économique d’environ 40€ par nuit pour deux personnes.
1 - The Magic Mountains Lodge (Au sud du Chili)
Voilà un vrai 4 étoiles au Sud du Chili, qui se fond totalement dans le paysage : une réserve naturelle appelée « Huilo Huilo ». Cette structure unique au monde donne l’impression de ne pas déranger la nature sauvage environnante et vous convie à vivre pleinement avec elle.
Cet hôtel a été construit grâce à des centaines d’artisans locaux qui n’ont utilisé que les matériaux disponibles sur place. La surface extérieure est recouverte de végétation locale tandis que l’intérieur est quasiment tout en bois.
10 Years Framework of Programs : pour un tourisme durable à échelle mondiale
Promouvoir une transformation durable du tourisme mondial : c’est l’objectif clairement affiché du Programme Tourisme Durable du 10 YFP, un plan d’actions lancé par l’UNEP (Programme des Nations Unies pour l’Environnement).Ce programme promeut une transformation profonde du secteur du tourisme et met l'accent sur l’utilisation efficace des ressources, l’innovation et la flexibilité. Aujourd’hui, ses objectifs principaux sont d’intégrer des schémas de consommation et de production durable dans les politiques du tourisme, favoriser la mise en collaboration, encourager et améliorer les investissements et financements de projets durables.
C’est en 2002, lors du Sommet Mondial des Nations Unies sur le développement durable, que le Programme du Tourisme Durable est né. L’appel lancé aux gouvernements a débouché en 2003 sur la création du Processus de Marrakech. Depuis 2011, le Partenariat mondial pour le tourisme durable travaille avec ses partenaires pour mettre en œuvre les Recommandations du groupe de travail. Il a été complété en 2015, pour constituer les éléments centraux du Programme Tourisme Durable du 10YFP.
Pour cela, l'OMT (leader du Programme Tourisme Durable, aux côtés des gouvernements français, sud-coréens et marocains) parie sur la constitution d'un réseau d’institutions de toutes sortes (ONG, OIG, entreprises du secteur privé, universités, etc) travaillant ensemble pour la mise en œuvre de projets, afin de permettre l'apprentissage via le partage d’expériences.
Le 10YFP est un résultat concret et opérationnel issu de Rio +20 (Conférence des Nations Unies en 2012 à Rio de Janeiro sur le développement durable). Il répond au Plan de mise en œuvre de Johannesburg de 2002, et s'appuie sur les huit années de travail et d'expérience du Processus de Marrakech : un processus participatif lancé en 2003, avec l’engagement actif de toutes les régions et parties prenantes. Le Marrakech Process a permis d’identifier les besoins mondiaux et régionaux en matière de consommation et production durables (CPD)
Aujourd'hui, les objectifs du 10YFP sont les suivants :
- Accelerate the shift towards SCP, supporting regional and national policies and initiatives.
- Contributing to resource efficiency and decoupling economic growth from environmental degradation and resource use, while creating decent jobs and economic opportunities and contributing to poverty eradication and shared prosperity.
- Mainstream SCP into sustainable development policies, programmes and strategies, as appropriate, including into poverty reduction strategies.
- Support capacity building and facilitate access to financial and technical assistance for developing countries, supporting the implementation of SCP activities at the regional, sub-regional and national levels.
- Enable all stakeholders to share information and knowledge on SCP tools, initiatives and best practices, raising awareness and enhancing cooperation and development of new partnerships – including public-private partnerships.
La vision du 10YFP :
Des changements sociétaux profonds en termes de consommation sont indispensables pour un développement durable global. Tous les pays devraient promouvoir des modèles de production et de consommation durables, les pays développés prenant l'initiative, afin que tous les pays bénéficient du processus, en prenant en compte les dispositons de Rio. Gouvernements, organisations internationales, le secteur privé et tous les grands groupes devraient jouer un rôle actif dans le changement de nos modes de production et de consommatuon. A/CONF.216/5
“Fundamental changes in the way societies produce and consume are indispensable for achieving global sustainable development. All countries should promote sustainable consumption and production patterns, with the developed countries taking the lead and with all countries benefiting from the process, taking into account the Rio principles... Governments, relevant international organizations, the private sector and all major groups should play an active role in changing unsustainable consumption and production patterns [...]”
Meet-Up du 15 janvier 2015 : consommation collaborative et tourisme durable
Guillaume Cromer, président des Acteurs du Tourisme Durable, a abordé des réflexions intéressantes sur les changements économiques, sociaux et environnementaux que provoque le développement de la consommation collaborative dans le voyage. Or, outre cette révolution, il a voulu poser une question centrale : Allons-nous dans le bon sens ? Répond-elle vraiment aux enjeux du développement durable ?
« Le rôle du tourisme est hyper-important ! C’est essayer de faire se rencontrer les gens, les cultures, d’apprendre à se connaître et ne pas rester chacun dans son coin car on a besoin d’apprendre de l’autre. Et pour ça les acteurs de la consommation collaborative ont un rôle très important. »
Comment Internet est en train de révolutionner le monde du tourisme ?
« La société évolue… Sans internet la consommation collaborative ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui. […] On a vu émerger beaucoup de boîtes dans tous les domaines. […] Ces acteurs de la mobilité collaborative vont-ils intégrer demain des acteurs plus classiques du tourisme ? J’espère que cela viendra un jour… »
L’économie collaborative doit-elle être une vision parallèle ou un nouveau paradigme touristique ?
Guillaume cite un passage du livre La nouvelle société du coût marginal zéro de Jeremy Rifkin « Les règles du grand jeu de l’économie mondiale sont en train de changer. Le capitalisme se meurt et un nouveau paradigme qui va tout bousculer est en train de s’installer. Les communo-collaboratifs. »
Cette démarche est-elle vraiment durable ?
Le réseau Airbnb (et d’autres comme BlablaCar, Couchsurfing, Cosmopolit’Home, Backpackmojo, Guide Like You, etc.) se présente comme une nouvelle façon de consommer du tourisme à moindre coûts, facilitant les déplacements. Mais cela pose déjà de nouvelles problématiques concernant la consommation d’énergie et commence à faire parler de ses dérives. « En Amérique du Nord les propriétés d’Airbnb consomment moins d’énergies que les hôtels (4 étoiles) de 63 % et ce jusqu’à 78 % en Europe. Mais prennent-ils en compte toute la partie restauration ? La comparaison est plutôt facile. »
Enfin, si toutes ces propositions permettent à de plus en plus de voyageurs de se déplacer et de consommer, le voyage étant moins onéreux, répond-on réellement aux enjeux primordiaux du changement climatique et donc de la future COP21 … ? Pas si sûr !
Océan Indien : les établissements du groupe « Constance Hotels & Resorts » certifiés Green Globe
C’est en janvier 2015 que Jean-Jacques Vallet, Directeur Général du groupe du groupe Constance Hotels & Resorts, s’est vu remettre officiellement la certification «Green Globe» de ses établissements. Cette certification, internationalement reconnue, récompense les établissements hôteliers engagés dans la gestion environnementale responsable.
L’engagement de la chaîne hôtelière dans la préservation de l’environnement implique à la fois ses clients, son personnel ainsi que des scientifiques. Parmi certaines mesures prises par le groupe, on retrouve notamment un programme de protection des sites de nidification des tortues marines. Constance Hotels & Resorts se montre particulièrement rigoureux dans la gestion et le recyclage des déchets dus à ses activités. On notera également une utilisation responsable des ressources aquatiques, en instaurant par exemple un système d’irrigation de ses parcours de golf par de l’eau de mer.
Comprenant plus de 300 indicateurs différents, Green Globe classe les performances des établissements qu’il certifie grâce à un système de pourcentage. Voici les évaluations qu’ont reçu les hôtels du Groupe Constance Hotels & Resorts :
- Constance Le Prince Maurice (Maurice) : 80 %
- Constance Belle Mare Plage (Maurice) : 85 %
- Constance Lemuria (Seychelles) : 82 %
- Constance Ephelia (Seychelles) : 87 %
- Constance Moofushi (Maldives) : 84 %
- Constance Halaveli (Maldives) : 84 %
En cohérence avec sa vision du bien-être, le groupe Constance Hotels & Resorts souhaite mener une politique de développement durable et "éco-friendly" marquée. Jean-Jacques Vallet s'exprimait en ces mots : « Nous respectons les lieux et travaillons dur afin d’avoir un minimum d’impact sur la nature environnante. Au Constance Halaveli aux Maldives, nous nous sommes associés avec Valmont pour protéger les récifs et la biodiversité des îles. Au Constance Lémuria, nous avons engagé un programme de restauration des coraux dans les eaux de Petite Anse Kerlan ».
Des voyages équitables et sur-mesure avec l'Arbre à voyages
L’ARBRE A VOYAGES a un réel savoir-faire sur les destinations qu'elle propose. Ses partenaires locaux sont engagés depuis longtemps dans une démarche de qualité de services, de durabilité et de responsabilité environnementale et sociale, qui permet aux communautés locales de se développer en utilisant les bénéfices de l’activité touristique.Chaque voyageur est unique et chaque demande doit être traitée "sur mesure", que ce soit pour un couple ou pour un grand groupe. L'agence n'a pas de produit type plus ou moins adaptable : les voyages décrits sur notre site sont des exemples, des images de ce qu'elle propose. Elle concevra avec vous le voyage que vous souhaitez, en mettant son savoir-faire et ses valeurs au service de votre recherche : États-Unis, Canada, Costa-Rica Islande, Ecosse, Italie, Espagne, France, Russie, Mongolie, Bénin, Burkina Faso, Afrique du Sud, Botswana, Namibie, TanzanieVous avez un projet de voyage sur ces destinations ? Vous êtes à la recherche, à des prix raisonnables, d’une forme de tourisme douce, harmonieuse, respectueuse des lieux visités et des populations qui y vivent et y travaillent ?
Journée Mondiale pour un Tourisme Responsable
Ce 9ème rendez-vous des acteurs du Tourisme Responsable avait pour thèmes :
- LA COMMUNICATION DU TOURISME RESPONSABLE
- DU RISQUE DE GREENWASHING À L’OPPORTUNITÉ DE SINCERITÉ MARKETINGCette journée a été relayée dans le monde entier par de nombreux acteurs du tourisme. Comme à chaque édition, un pays a été mis à l’honneur au cœur d’une table ronde débat l’après-midi, afin de réfléchir avec des experts scientifiques, des professionnels et institutionnels.
La C.I.T.R. regroupait en 2015 des professionnels experts du tourisme, 156 acteurs dans 52 pays à travers le monde, engagés pour un tourisme responsable, ainsi qu'un comité scientifique composé d'experts du développement durable.
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À l'occasion de la Journée Mondiale du Tourisme du 27 septembre 2013, la Coalition Internationale pour un Tourisme Responsable a annoncé le thème mis à l'honneur pour la 8ème édition de la Journée Mondiale pour un Tourisme Responsable, qui eut lieu le mardi 3 juin 2014 à Paris et dans de nombreux pays relais à l'international.
En 2014, la Coalition Internationale pour un Tourisme Responsable organisait sa 8ème édition de la Journée Mondiale pour un Tourisme Responsable lancée en 2007.
Cette année était annoncée comme étant celle du changement, avec un évènement new-look ! Plus d'interactions, plus de solutions, plus d'échanges et plus de concret.Pour cette édition, l'Organisation de l'événement avait décidé d'évoquer un sujet qui touche l'ensemble des acteurs du tourisme et tous les voyageurs, alors que nous traversions une crise importante. Une conférence à Paris se tenait sur le thème : Sociales et solidaires, les valeurs d'un tourisme innovant !Les sujets à évoquer étaient principalement : la nécessité d'innovation dans le tourisme social dans les pays du Nord afin de permettre au plus grand nombre de partir en vacances, ainsi que la question de la solidarité dans le secteur du tourisme.------
À l'occasion de l'édition 2013 de la Journée mondiale pour un Tourisme Responsable 2013, l'équipe d'acteurs du tourisme durable a récolté quelques témoignages dans les couloirs du conseil régionale d'île de France.
Charlotte Fredouille, membre d'ATD et chargée de communication pour Un monde Autrement s'est rendue à la Journée mondiale pour un Tourisme Responsable afin de créer des liens et se faire connaître. Investie en tant que professionnelle du tourisme durable elle voulait découvrir de nouvelles pratiques et de nouveaux modes de développement possibles. « J'ai trouvé ce colloque très intéressant même si quelques interventions me semblaient parfois peu pertinentes. Le sujet était bien clarifié, il est important de connaître les actions politiques de développement mises en place sur un territoire. Je regrette seulement que les participants ne disposent pas de badges pour les reconnaître plus facilement ».
Christine Jacquemin, membre d'ATD et consultante indépendante s'est rendue à la Journée mondiale pour un Tourisme Responsable afin de rencontrer des professionnels du tourisme et d'en apprendre davantage sur les pratiques de tourisme durable à l'échelle internationale. « J'étais un peu mitigée sur le début de ce colloque car le sujet n'était pas assez introduit et clarifié. Je m'attendais à plus d'exemples concrets. Les tables rondes de l'après-midi ont répondu à mes attentes en parlant de modèles transmissibles qui proposent des actions concrètes ».
Patrick Chalain, conseiller du président chez Networks et Communications Systems est un grand voyageur qui vient à la Journée mondiale pour un Tourisme Responsable depuis la première édition en 2007. Selon lui, des sujets intéressants et variés sont abordés chaque année. Son point de vue est excellent pour cette 7éme édition. « J'ai été particulièrement intéressé par les retours d'expériences qui sont plus concrets que les discours « intellectuels ». J'aurais également aimé que soit évoqué le tourisme de croisières sur les îles et son impact sur le tourisme durable ».
Virginie Ouedraogo, à la recherche d'emploi après des études en éco-tourisme, s'est rendue pour la deuxième fois à la Journée mondiale pour un Tourisme Responsable. « J'ai trouvé le débat assez similaire même si la thématique n'était pas la même. Le matin le débat était trop politique et pas assez concret ».
Daniel Hecquet, grand voyageur de Voyage autrement et sympathisant du tourisme durable, a apprécié cette Journée mondiale pour un Tourisme Responsable. « J'ai trouvé ce colloque particulièrement intéressant en ce qui concerne les questions de développement et de ressources disponibles. Je pense qu'en supplément, la mise à disposition des contacts des participants aurait été une bonne chose ».Benjamin Malaterre, chargé de mission (stagiaire) chez ID-Tourism et en fin d'étude à l'IREST en Master développement et aménagement touristique des territoires s'est rendu à cette Journée mondiale pour un Tourisme Responsable pour des raisons professionnelles. « Ce colloque était intéressant sauf qu'on reste dans des généralités que les professionnels connaissent déjà, j'aimerais entendre parler de solutions concrètes lors des tables rondes de l'après-midi. Je n'ai pas de critique concernant la forme de cet événement hormis le fait que je trouve le buffet peu propice aux échanges ».Yann Lenotte, responsable technique national de l’Association Les Glénans. Présent pour la première fois à la Journée mondiale, il semblait plutôt satisfait. Invité à intervenir lors de la table ronde n°2, Yann estime que la problématique « entre le flux touristique à gérer et l’environnement à préserver » a bien été posée. Il regrette cependant le manque d’attention en ce qui concerne la problématique du financement que peuvent rencontrer les différents acteurs du Tourisme Responsable.Hervé Lebastard, formateur en Tourisme Durable à Nantes, venu pour la deuxième fois a trouvé les différents points de vus très pertinents : « Les présentations ont bien traité du sujet et la double approche entre les thématiques géographiques et politiques des Iles a permis une meilleure compréhension du sujet. » Seul bémol : la première table ronde aurait été plus intéressante avec d’avantages d’exemples sur la gouvernance donnant ainsi un meilleur aperçu du lien entre les acteurs dans « la co-construction avec les habitants ».Myriam Dupuis, Présidente d’une association pour la sauvegarde de la biodiversité TENDUA s'est rendue pour la première fois, grâce à ATES, à la Journée mondiale. À l’issue de cette première table ronde, Myriam Depuis reste perplexe et se pose plusieurs questions : « Les gens semblent au courant, des législations semblent être mises en place, alors pourquoi n’agit-on pas tout simplement ? Finalement le problème principal reste celui de la volonté politique. » De plus, Myriam se demande où vont réellement les intervenants en vacances, « sont-ils réellement les premiers à aller dans des petites structures écologiques ? Ne mettent-ils jamais les pieds dans des grandes structures hôtelières ? »
Marie Claude Acero, Présidente de l’Association Voyage et Sens est une habituée du Salon. Néanmoins, à l'issue de la première table ronde elle ne semblait pas très satisfaite des interventions de cette année : « Je regrette le manque de cohérence entre les différentes présentations qui ne répondaient pas précisément à la thématique de la gouvernance » évoque t-elle. En revanche « j’ai plus apprécié la pertinence des questions au moment du débat et la qualité des intervenants. »
Jocelyne Bonin, gérante du site d’hébergement en Yourtes Les Insolites de Moqueras en Charentes (16) et membre du réseau des Acteurs du Tourisme Durable (ATD) est venue en tant que bénévole pour donner un coup de main à l’association ATD à l’occasion de cette journée Mondiale pour un Tourisme Responsable. Et pas seulement : « Je suis aussi venue pour sortir la tête de l’eau après 6 mois de construction de projets et reprendre contact avec le monde du tourisme. L’intérêt de ce colloque pour moi est d’acquérir une motivation de plus à participer au développement d’un tourisme de proximité à mon niveau. » Pour cette passionnée de voyages qui s’est lancée dans la construction d’un projet touristique autour des hébergements insolites et nomades, le tourisme durable lui est apparu comme une évidence. « J’ai la chance d’habiter un département méconnu, la Charente, plein de charme et de talents, parfaitement adapté à un tourisme durable, cependant je me sens concernée par l’effet pervers d’un tourisme de masse très présent dans son département voisin, la Charente-Maritime ».
SPA-A lance une étude d'impact environnemental et économique des établissements de bien-être
Les raisons de cette tendance sont nombreuses : culte de l'apparence, allongement de l'espérance de vie, quête du bien-être dans une société de plus en plus stressée, préoccupation croissante pour notre santé, ...
Si les enjeux économiques sont forts, qu'en est-il des enjeux environnementaux ?
Un établissement de bien-être consommerait environ 200 litres d'eau par visiteur, soit 33% de plus que les besoins quotidiens d'un français (estimés à 150 litres par jour). Cette eau nécessite de l'énergie pour son chauffage et des produits chimiques pour le traitement des piscines. À cela s'ajoute le linge (en moyenne plus de 3 serviettes de bain seraient utilisées par client), l'énergie consommée pour le chauffage des locaux et le fonctionnement des différents équipements (sauna, jacuzzi, hammam, etc).
Mais que représentent réellement ces impacts et comment est-il possible de les réduire ? Et quels sont les enjeux sur l'ensemble du cycle de vie ?
SPA-A, association des professionnels du bien-être, a ainsi lancé la première étude de fond sur le sujet de l'impact environnemental du secteur, sur un panel de 15 établissements. Les objectifs de ce projet collectif sont nombreux :
- Créer et diffuser un guide de bonnes pratiques environnementales pour la profession, en mettant en avant des solutions innovantes et économiques ;
- Obtenir des chiffres clés pour le secteur, afin de prioriser les axes d'amélioration ;
- Réduire les coûts et les impacts de chaque participant en proposant un plan d'action individualisé et chiffré en euros. L'objectif est de permettre aux spas d'améliorer leur rentabilité tout en diminuant leurs impacts environnementaux ;
- Permettre à chaque spa participant de communiquer auprès de ses clients sur les bonnes pratiques mises en place.
Ainsi, 15 spas seront évalués sur le plan environnemental et économique. Le projet fait participer des spas urbains mais également des spas d'hôtels et des spas de centres de thalassothérapie et de balnéothérapie. 11 établissements se sont d'ores et déjà engagés à entrer dans la démarche :
- U Spa Fouquet's Barrière ;
- Uspa Resort Ribeauvillé ;
- Royal Thalasso SPA Barriere ;
- Spa My Blend Clarins Royal Monceau Raffles ;
- Day spa Clarins de Lille ;
- Spa Club Med de Vittel ;
- Spa Club Med de Valmorel ;
- Spa Thalasso de Deauville (Deep Nature) ;
- l'Hôtel Spa Le Coq Gadby ;
- Le Relais Thalasso Ile de Ré ;
- la Thalasso de Pornic (Alliance Pornic) ;
- le spa du Quintessia à Nantes.
Ce projet est une démarche collective portée par l'association SPA-A, en collaboration avec EVEA Tourisme et In Extenso Tourisme Hôtellerie et Restauration et cofinancée par l'ADEME Île-de-France. L'étude s'achèvera fin 2014. Les premiers résultats seront présentés lors du salon Equip'Hôtel en novembre.
Congrès national et assemblées générales des Stations Vertes
La nouvelle Charte Qualité du label Station Verte, ce sont 10 engagements :
1 - Des aménagements de qualité dans un cadre paysager agréable
2 - Un service de conseil et d'information touristique engagé dans uen démarche qualité
3 - Un hébergement diversifié et une restauration ouverte à l'année ou en cohérence avec la fréquentation touristique
4 - Des commerces et services adaptés aux demandes des touristes et visiteurs
5 - Une offre de loisirs de pleine nature
6 - Un programme d'animations et de festivités
7 - Une offre à destination des familles
8 - Une accessibilité tarifaire pour tous
9 - Un engagement dans la démarche écotourisme Station Verte
10 - Une organisation performante pour coordonner et animer la station
Aujourd'hui, pour faire partie du réseau Station Verte, une commune doit répondre à 6 critères :- Pas plus de 10 000 habitants ;
- des accès organisés à la nature : rivière, plan d'eau, espaces naturels, forêt, site pittoresque de nature, grotte, montagne ;
- 200 lits touristiques avec au moins 2 types d'hébergements dont : hôtel (2* minimum, 2 cheminées) / 10 lits en chambres d'hôtes (labellisées ou marquées) / un camping (2* minimum ou labellisé ou marqué) / 5 meublés, gîtes (2* ou 2 épis ou 2 clés...) / un village vacances (classé, marqué ou labellisé), une résidence de tourisme (classée, labellisée ou marquée)
- une piscine ou un lieu de baignade aménagé et surveillé (plan d'eau, base de loisirs...) sur place ou à 10 min en voiture ;
- un réseau balisé et entretenu de sentiers pédestres et un réseau d'itinéraires vélo ;
- une structure touristique (office de tourisme, bureau d'information touristique ou point d'information touristique)
Découvrir le tourisme rural communautaire avec Origins Argentina Travel
Origins Argentina Travel est une agence réceptive créée en 2011 en Argentine. Elle propose des parcours et circuits en grande partie dans le nord-ouest argentin (région la plus indienne et la plus communautaire), mais aussi dans le reste du pays. Elle fait partie des rares agences à Salta proposant à sa clientèle (majoritairement francophone), un tourisme rural communautaire : il représente en moyenne 50% de ses activités.
Qu'est-ce que le tourisme rural communautaire, réellement ?
Chantal Bourdais, Fondatrice et Directrice de l’agence, le définit comme étant « un tourisme local contrôlé par les gens du cru, c’est-à-dire, planifié et autogéré par les agriculteurs, les viticulteurs …, dans l’unique but de permettre une diversification de leurs ressources et l’amélioration de leurs conditions de vie». Il s'agit donc d'une manière particulière de faire du tourisme équitable. Les bénéfices sont en effet partagés entre les familles-hôtes et les communautés, ce type de tourisme nécessitant une organisation communautaire et associative soutenue.
Concrètement, ce type de tourisme se traduit par « le travail réalisé étroitement avec les structures associatives et coopératives de Salta qui veillent au bon déroulement du tourisme rural communautaire et en font parallèlement une autogestion » comme le confiait Chantal Bourdais.
Les familles qui reçoivent et les communautés sont toutes deux rémunérées grâce aux fonds communautaires. En effet, le but est de « faire profiter des retombées du tourisme rural communautaire à toutes les familles, pas qu’à une ou 2 ». C’est pour cette raison que l’agence Origins Argentina Travel ne choisit pas directement les familles, par souci d’équité et de transparence. Elle laisse le soin aux associations et coopératives avec lesquelles elle travaille, de s’en occuper, puisqu’elles sont plus au fait de leurs réalités.Les familles-hôtes reçoivent plusieurs formations sur l’accueil, dispensées par l’office de tourisme de la province. De son côté, Origins Argentina Travel sensibilise sur la consommation locale, notamment les boissons car, comme le confiait Chantal Bourdais « les boissons industrialisées sont très prisées par les Argentins en général, au détriment des boissons locales ».
Par ailleurs, l’agence permet aux clients qui le souhaitent de participer au nettoyage de Salta. Un sac poubelle est fourni aux clients en voiture, leur permettant de ramener tous les déchets secs se trouvant à Salta.
Ce type de tourisme est adaptable à tous types de budgets, pour peu qu’il y ait une volonté de la part des touristes. Comme le révélait Chantal Bourdais « le but d’Origins Argentina Travels est de s’adapter à chaque budget afin de permettre autant que possible de revaloriser le patrimoine culturel ainsi que le savoir-faire argentins. Cela limiterait par ailleurs l’exode rural». C’est pour cette raison que, d’année en année depuis sa création, l’agence cherche à affiner et améliorer ses services, en particulier le tourisme rural communautaire.
Une participation à un processus de responsabilité sociale en partenariat avec les autorités argentines, est en cours. Il permettrait de montrer aux visiteurs les actes concrets réalisés dans le cadre du tourisme rural communautaire, pour en faciliter la promotion. De même, l’agence qui passe d’ici la fin de l’année du statut de microentreprise à celui de SARL, donnera lieu à un nouveau statut permettant de consacrer 1% de ses gains à un projet communautaire sur l’éducation ou l’environnement.
Chantal Bourdait précisait « qu’il est prévu d’aider les enseignants voulant faire une éducation environnementale avec leurs élèves à travers des sorties à Salta et à la réserve municipale, afin de leur permettre de découvrir et d’être sensibilisé à l’environnement, aux plantes…».
À cela s’ajoute la volonté d’adhésion au réseau argentin du tourisme responsable sur le moyen terme. Toutefois, au préalable « il est important de faire du concret ; le but n’étant pas de faire du greenwashing (ndlr: écoblanchiment ou procédé marketing dans le but de se donner une image écologique), mais plutôt d’avancer sur la question du tourisme rural communautaire en Argentine », concluait Chantal Bourdais.