Bonnes pratiques
Découvrez ici les bonnes pratiques dans lesquelles les membres livrent leur démarche, pour concilier création de valeur économique, sociétale ou environnementale. A chaque fiche, son projet mené, les difficultés rencontrées, les bénéfices réalisés et les moyens mis en œuvre pour réussir. Des exemples d’actions qui suscitent des vocations et insufflent, à leur tour, de nouvelles initiatives à partager.
Nimmu House Ladakh, un projet d’hôtel responsable
Contexte / objectifs
Le tourisme se développe au Ladakh, donc les Ladakhis sont de plus en plus confrontés aux réalités du monde “moderne” qui s’imposent peu à peu dans la région.
Nimmu House souhaite participer au développement économique du village de Nimmu, être bénéfique à la population locale, préserver l’environnement et le patrimoine culturel ladakhi, tout en satisfaisant au maximum les attentes des voyageurs et leur bien-être. Le projet s’articule donc autour de deux objectifs majeurs :
- Rénover l’ancienne demeure nobiliaire de la famille Nangso
- Créer une coopérative pour la fabrication et la commercialisation de confitures confectionnées à base d’abricots, de pommes ou de noix, au niveau local uniquement
Ces actions vont permettre de préserver la maison de Nimmu, véritable joyau de l’architecture ladakhie, et aux femmes du village de débuter leur activité sans investir leur propre argent. Sur le long terme, le but est de ne garder qu’un rôle de supervision sur la quantité de production, l’approvisionnement de matériaux et la bonne diffusion des produits. Ce profit leur fera bénéficier d’une nouvelle source de revenus, tout en respectant des techniques écologiques et durables.
Description
C’est au début du XXe siècle que Zildar Rinchen Namgyal, cousin du roi du Ladakh, décide de construire Nimmu House entre terre et ciel, perchée à 3100m d’altitude, dans le village du même nom. Avec ses 30 pièces dont deux temples bouddhistes, ses étables, son verger de 5000 m² qui compte des centaines d’arbres fruitiers, la maison est emblématique du patrimoine culturel de cette région de l’Himalaya.
Au fil du temps, Nimmu House perd de sa splendeur et, faute de moyens financiers, la famille Nangso, propriétaire de la maison, ne peut plus continuer à l’entretenir…
C’est en 2012 que Lobzang Punchok Shamshu, entrepreneur ladakhi, et Alexandre Le Beuan, fondateur de Shanti Travel, visitent la maison. La famille Nangso leur propose d’investir dans la rénovation de celle-ci afin d’en faire un hôtel de charme. Le projet est né.
Ensemble, ils montent une équipe de passionnés, architectes spécialistes de l’architecture durable, architecte d’intérieur, tibétologue, historien de l’art et professionnels de l’hôtellerie du tourisme, pour répondre à plusieurs enjeux :
- Rénover en utilisant des matériaux et des techniques traditionnelles
- Optimiser les besoins énergétiques en utilisant l’énergie solaire, en isolant la maison grâce à du double vitrage, en évitant les gaspillages d’eau
- Apporter du confort et proposer aux voyageurs une expérience authentique au Ladakh, en développant des activités tournées vers la culture ladakhie, la nature et les sports de plein air (randonnée, vélo, rafting)
- Utiliser des produits de cuisine locaux, notamment les légumes biologiques du village et du verger
- Créer de l’activité économique locale
- Rendre le projet financièrement viable
Ancrer le label au niveau local : rencontre dans les établissements Clef Verte
Contexte / objectifs
La Clef Verte intensifie sa présence en région Languedoc Roussillon Midi Pyrénées (phase pilote avant d'envisager d'élargir le projet au niveau national), en organisant une série d’événements “Les Instants Clef Verte”. L’objectif de ces événements est de comprendre en petit comité la démarche environnementale des professionnels du tourisme, de visiter les établissements, d’échanger et partager des expériences concrètes.
Organiser de tels événements permet de :
- Montrer concrètement ce qu’est un établissement Clef Verte auprès des contacts relais d’information sur le territoire : médias et acteurs du tourisme (CCI, CDT, CRT, directions des Régions et Départements, sections locales de nos partenaires - UMIH, FNHPA, etc -, chaînes d’hôtels, campings …)
- Animer le réseau au niveau local
- Communiquer sur le label, en évoquant des thématiques spécifiques et en incitant au partage de bonnes pratiques et aux témoignages de tous ceux qui font la Clef Verte
- Mettre en place un format souple, court, sans grosse logistique, facilement reproductible
- Communiquer sur l’of-FEEE, faire connaître les autres programmes et favoriser les synergies
Description
Où ?
Dans un établissement labellisé Clef Verte qui accueille l’événement
Qui ?
Un public restreint, sélectionné pour sa pertinence en fonction du thème abordé :
- Médias (journalistes, blogueurs) ;
- Nos relais d’information sur les territoires : CCI, CDT, CRT, directions des Régions et Départements, sections locales de nos partenaires (UMIH, FNHPA, etc), contacts dans les chaînes d'hôtels, ...
- Des directeurs ou gérants d'établissements labellisés Clef Verte structures qui représentent des relais naturels et efficaces vers les professionnels.
Quoi ?
- Des intervenants
- Une ou deux personnes de l’équipe Clef Verte pour animer
- Les professionnels de l’établissement (gérant, services techniques, cuisinier, femme de ménage, jardinier… selon le thème abordé)
- Un ou plusieurs partenaires selon le thème abordé (éco-emballages, UMIH, responsables de chaîne, …)
- Un thème précis, concret, bien identifié
Il peut s'agir d'un enjeu environnemental global ou d'une action concrète mise en place (le tri sélectif en chambre, le petit déjeuner bio/local, le compost au camping, les produits d’entretien écologiques, les alternatives au chlore pour la piscine…)
- Sur un temps court
L'événement est composé d'un temps de présentation de la démarche globale, de l'établissement et de la bonne pratique mise à l'honneur, d'une visite de l'établissement et d'un temps de discussions informelles. Le tout durera moins d'une demi journée.
Éco-mobilité au quotidien
Gestion cyclique et traitement des eaux usées
Description
Après son utilisation, nous continuons le cycle de l'eau.
Nous suivons son cheminement vers la zone de traitement des eaux usées, pour lequel nous avons choisi la méthode de phytoextraction, à l'époque une première en Bretagne pour ce volume (500 équivalent-habitant).
Grâce à une consommation optimisée de l'eau, les volumes sont moins importants donc le traitement est facilité, bien qu'au plus haut de la saison nous devions traiter jusqu'à 20 m³ d'eau par jour.
- Les eaux provenant des sanitaires (douches, lavabos, toilettes, éviers, linge) et des mobilhomes arrivent dans la zone d'assainissement (environ 3 000 m²).
- Le point d'arrivée est un dégrilleur qui permet de capter les indésirables (sachets plastiques, lingettes et autres objets ne pouvant se décomposer).
- Le second poste est une cuve de 60 000 litres au fond de laquelle se déposent les matières lourdes et solides, puis le liquide en sort pour traverser un filtre de roche volcanique d'un volume de 3 m³, afin de retenir les fines particules.
- Ensuite, un système de chasse emmagasine 1 500 litres avant de les relâcher dans un plateau filtrant de 200 m² qui va terminer la filtration (il y a 3 plateaux filtrants, chacun fonctionnant 1 semaine en alternance, grâce à un système de vannes).
L'eau claire qui ressort est ensuite déversée dans un fossé à ciel ouvert avant d'être absorbée dans une zone plantée d'osier et de plantes de zone humide (environ 5 000 m²).
Avant que l'eau ne rejoigne le fossé, nous avons installé une cuve tampon de 3 000 litres qui nous permet de faire de l'arrosage, bouclant ainsi le cycle de l'eau en évitant le gaspillage.
Nous sensibilisons un public déjà attentif à notre démarche, à ne pas jeter de produits nocifs dans les toilettes et à favoriser l'utilisation de produits respectueux de l'environnement ou porteurs de l'Écolabel Européen.
Gestion des espaces verts : richesse et simplicité
Description
La gestion des espaces verts se fait en accompagnant la nature et non en la torturant.
Les emplacements du camping sont séparés par des herbes hautes qui dansent au gré des vents et scintillent sous les rayons du soleil. Pour apporter de l'ombre à nos clients, nous avons ajouté des arbres à haute tige d'origine locale : chênes, châtaigniers (qui donnent de bonnes châtaignes !), bouleaux, charmes, frênes, hêtres. Entre toutes ces plantations, on trouve des plantes à fleurs, des plantes de couleurs et pour l'originalité, nous avons ajouté des framboisiers entre tous les emplacements, pour le régal des petits et des grands selon la saison.
Selon le dernier inventaire, il y a aujourd'hui plus de 250 espèces d'arbres et arbustes entre lesquels les vacanciers peuvent planter tentes et caravanes.
Pour ajouter de la qualité aux plats des vacanciers, un jardin d'aromatiques et un jardin potager proposent des mets d'accompagnement. Nous avons aussi une collection de 24 variétés de menthe que les vacanciers peuvent humer ou utiliser pour des tisanes ou en accompagnement pour le thé.
Voici un "plus" important et qui nous touche particulièrement : les nombreux plants ont été offerts par des amis ou campeurs, mettant d'autant plus en avant les liens qui se tissent sur ce lieu. Cet hiver, nous avons créé le sentier de la Via Natura avec des plants offerts pas nos amis des campings de la Via Natura.
Gestion des déchets : réduction et optimisation
Contexte / objectifs
Les déchets se réduisent saison après saison au camping de la fontaine du hallate. De nombreuses petites actions basées sur le bon sens contribuent à faire baisser la quantité de déchets sortant du camping, mais c'est aussi le résultat d'un travail avec l'organisme collecteur Vannes Agglo, et de la responsabilité des campeurs.
Description
Les pistes que nous préconisons et appliquons pour cette réduction des déchets :
- Nous suggérons de boire l'eau du robinet plutôt que l'eau en bouteilles
- Nous avons mis en place un bac pour récupérer les déchets verts (épluchures), thé et café, que nous incorporons au tas de feuilles ramassées en hiver sur le camping, nous obtenons ainsi un bon engrais pour le jardin.
Cette année nous avons créé des « menhircomposteurs » ... Et oui, nous sommes en Bretagne ! (nous doutons que ceux-là fassent l'objet d'une reconnaissance de l'UNESCO). Chaque campeur pourra y déposer ses déchets verts et nous n'aurons plus de bacs à vider, donc davantage de temps à consacrer aux vacanciers (la productivité n'existe pas que dans les usines !) - Quelques éléments importants :
- Bien suivre les règles de tri
- Nous avons mis en place un bac pour récupérer le pain, qui fera ensuite vibrer les papilles de Cahuète et Pralin, les 2 boucs du camping.
- Un autre bac permet de récupérer les bouchons pour une association
- Un récipient permet de récupérer les piles et accus usagers
- Nous demandons à chacun de retourner la documentation papier à la fin de son séjour
Implication sociale et sociétale sur le territoire
Description
Nous avons le souci de promouvoir un commerce local et responsable, en choisissant des partenariats locaux : le boulanger vient du bourg vendre son pain sur place en haute saison, et c'est aussi un moyen pour lui de parler de son métier et de valoriser son savoir-faire.
Dans notre salon de thé actuel, on trouce Audrey, une cuisinière de légumes bio qui a débuté chez nous lors du démarrage de son activité il y a maintenant 6 ans. Elle a commencé par une soirée au camping, pour en arriver aujourd'hui à une présence continue en juillet et août, avec petits déjeuners, salon de thé, 2 repas de légumes bio et un repas galettes-crêpes hebdomadaires. Les légumes bio sont achetés chez un producteur à 2 km du camping, le cidre de la cidrerie du golfe et la bière sont fournis par des producteurs locaux à 5km du camping.
Du côté bien-être, Aurélie vient de Plougoumelen pour faire des séances de réflexologie plantaire, de shiatsu, de do-in et d’amma.
Pour le salon de thé et le bien-être, nous avons privilégié la récupération en transformant de vieux mobilhomes : c'est aussi une manière de réduire les déchets !
Nous avons des partenariats privilégiés avec la crêperie de Keroyal, les croisères Izenah pour des croisières sur le golfe et la traversée vers les îles.
À côté de tous ces liens à caractère économique, nous intervenons auprès d'associations locales via des participations matérielles, humaines ou modestement financières.
C'est ainsi que nous avons contribué à la construction du bateau « la fée du Traon » (yole de Bantry), classé bateau d'intérêt patrimonial. Pendant la période hivernale, le bateau fait régulièrement un séjour sur le terrain du camping, en attendant de se refaire une beauté.
Pour notre belle chapelle de Béquerel, nous apportons une participation financière lors de la fête du 15 août, pour contribuer à l'entretien de cet édifice remarquable, à visiter pendant le séjour.
Nous apportons également une participation financière au comité des fêtes de Plougoumelen, ainsi que du prêt de matériel pour soutenir toutes leurs actions d'animation du territoire.Au-delà de tous ces aspects, nous partageons notre savoir-être en organisant des visites pour les écoles ou en participant à des conférences.
Sur notre site, nous avons la chance d'accueillir un public diversifié et respectueux qui nous aide à aller plus loin, comme un moteur du bien-être !Optimisation de la consommation d'eau
Contexte / objectifs
L'eau, un élément vital qui manque encore à trop de personnes sur notre planète (environ 15 % de la population mondiale n'a pas accès à l 'eau potable), c'est pour cette raison que le camping de la fontaine du hallate ne la gaspille pas.
Lorsqu'on sait que le pain est un aliment de première nécessité et qu'une baguette équivaut à 150 litres d'eau (soit une baignoire!), ne gaspillons pas plus le pain que l'eau !
Nous souhaitons respecter notre environnement par la sobriété de la consommation d'eau.
Description
Nous sommes actuellement stabilisés à 65-70 litres par nuitée depuis 2010, pour 94 litres par nuitée en 2007.
En plus des robinets économiques et temporisés, nous avons installé un réducteur de pression à l'entrée du camping pour faire descendre la pression à moins de 3 bar (et en plus, c'est bon pour la tuyauterie!). Pour améliorer encore la performance, nous avons intercalé une vanne sur chaque arrivée de robinet (eau chaude et froide) pour limiter le débit : par exemple, nous sommes à 5 litres par minute sur les douches, pour 15 à 20 litres par minute chez un particulier qui n'a pas fait la transformation. Les réglages ont été réalisés sur 2 douches test et validées par les utilisateurs avant de le mettre en place sur tous les sanitaires.
Nous économisons aussi l'eau chaude qui est chauffée par le soleil par 45 m² de panneaux solaires thermiques. Nous avons installé 6 mitigeurs en sortie de ballon d'eau chaude, pour distribuer de l'eau à des températures différentes selon les usages : lavabo, douche, évier, linge.
Nous récupérons aussi l'eau de pluie (cuve de 10 000 litres) qui est utilisée pour le lavage extérieur des mobilhomes en début de saison et du sol des sanitaires pendant la saison. La prochaine étape serait de la connecter à l'alimentation des WC, il existe cependant un petit obstacle : ce peut être dangereux pour les enfants qui ont tendance à boire l'eau dans les cuvettes des wc (et pourtant ce serait 60m3 d'économisés !).
Toute ces performances ne seraient pas ce qu'elles sont est sans la responsabilité de nos campeurs !
Rassurez-vous, au camping de la fontaine du hallate en Morbihan, vous pouvez boire et vous laver sans danger !
Gestion durable de la consommation énergétique
Contexte / objectifs
Notre gestion de l'électricité est un élément important de la gestion durable du camping de la fontaine du hallate en Morbihan : une démarche de progrès pour laquelle nous avons rationalisé les consommations (sans impact sur le confort de nos campeurs responsables), car nous pensons que pour diminuer notre impact sur la consommation des ressources, la première chose à faire est d'utiliser le juste nécessaire.
Description
Une première étape s'est traduite par une baisse de la puissance du compteur, entraînant une baisse de l'abonnement.
En 2010 nous avons installé 36m² de panneaux photovoltaïques sur les sanitaires et en 2015 nous en avons ajouté 240m² sur le hangar de stockage du matériel du camping. Ces installations produisent 3 fois la quantité des besoins du camping, ce qui nous vaut la qualité de camping à énergie positive.
Ici, la transition énergétique n'est pas que paroles, mais bien une réalité sur le terrain.
Lors de la mise en place de ces installations, la seule solution était la revente totale.
Depuis le 1er janvier 2016, nous avons signé un contrat d'approvisionnement avec un fournisseur d'énergie verte (Enercoop Bretagne) pour être en cohérence avec nos valeurs.
Protection et valorisation de la biodiversité locale
Description
Le camping de la fontaine du hallate a la reconnaissance « label biorismo » depuis 2014.
Si les plantations sont des espèces locales, nous apportons une attention particulière à tous les espaces et les espèces pour être certains qu'elles puissent se développer sans problèmes, et que leur cohabitation soit optimale. De nombreux oiseaux vaquent à leurs occupations sur le terrain, certains mangeant les vers, chenilles et insectes, les autres chassent les mulots et musaraignes, certains dévorent les graines pendant que d'autres s'affairent sur le tas de compost (ce qui nous évite une partie du travail !)
Les oiseaux ayant déjà le couvert, nous leur offrons le gîte grâce à des nichoirs installés çà et là pour rouges-gorges, mésanges, chouettes chevêches, chauve-souris et moineaux .
Pour les insectes qui virevoltent sur les herbes et fleurs, nous avons installé un hôtel à insectes 2 étoiles. Fabriqué des mains de Julien, il a bravé plusieurs tempêtes.
Des nombreuses plantes mellifères peuplent les 3 hectares du camping et ses environs, incitant à l'installation d'un rucher : ce qui a été fait en 2013 pour maintenant atteindre aujourd'hui une dizaine de ruches (2 sont placées à proximité du camping et visibles, mais pour des raisons de réglementation, elles ne sont pas accessibles et situées à distance réglementaire).
Bien qu'elle ne soit pas encore suffisante pour alimenter les repas de nos vacanciers, la production de miel a commencé et elle progresse.
Des panneaux et livrets répertorient les 15 espèces de papillons présentes sur le camping (travail de reconnaissance réalisé par Vincent de la réserve naturelle de Séné).
Le camping de la fontaine du Hallate en Morbihan est aussi classé : refuge LPO, refuge à chauves-souris, jardin à papillons, jardin de Noé .
Pour que cette biodiversité soit la plus large possible, nous avons le plaisir d'accueillir des campeurs respectueux. Un séjour au camping de la fontaine du hallate, c'est surtout une intégration parfaite parmi les autres êtres …
Développement touristique durable du village de Zhulat, Albanie
Contexte / objectifs
Le tourisme en Albanie est un phénomène très récent et est rapidement devenu un des principaux piliers de l'économie. Cependant, une mauvaise pratique du tourisme peut avoir des conséquences irréversibles pour une destination et sa population, et c'est ce dont a souffert l'Albanie.
En Albanie, la notion d'écologie n'est pas encore développée : les habitants n'ont pas été sensibilisés à ce problème, alors que le pays a été touché par un phénomène de massification et de bétonisation. Le pays a également beaucoup souffert de l'émigration des populations jeunes pour des raisons économiques, s'ajoutant à cela des mouvements internes de population.
L'objectif d'Ecotour Albania est de développer le tourisme en Albanie de manière responsable et durable. Nous pensons que le tourisme peut être un facteur de développement économique, sans pour autant affecter négativement le pays.
Description
Nous avons lancé un nouveau projet dans un village du sud du pays : le village de Zhulat dans la région de Labëri, réputée pour ses chants polyphoniques.
Ce village possède une grande force culturelle et traditionnelle : le Kanun (ensemble de lois coutumières et chants polyphoniques).
Après plusieurs recherches préliminaires, nous nous sommes rendus sur le terrain afin d'évaluer la faisabilité du projet. Nous avons rencontré un habitants, visité le village et discuté de manière plus approfondie avec Murat Kërra qui connait très bien le village.
Zhulat est un village de 200 maisons pour 80 habitants à l'année, avec un âge moyen de 50 ans. Le village vivait auparavant de l'artisanat. Aujourd'hui, il vit de l'élevage, de l'agriculture et des ressources des enfants qui ont émigré. C'est un village rempli de traditions (Kanun, costume local, légendes, plats typiques, religion Bektashi, ...).
Sensibiliser les visiteurs par le jeu
Contexte / objectifs
L'aspect ludique du jeu de piste permet une forme de sensibilisation originale, sans que l'on s'en aperçoive vraiment !
D'abord, les participants découvrent par eux-mêmes l'identité des lieux lorsqu'ils s'y rendent. Ensuite, ils découvrent concrètement la façon dont ils peuvent s'engager au quotidien, parfois de manière très simple : déposer ponctuellement les vêtements dont ils ne se servent plus, par exemple.
Description
Pendant le jeu de piste, en arrivant dans les lieux solidaires, les participants se questionnent sur certains aspects de l'activité en question. Par exemple :
- Combien de tonnes de "déchets" sont réutilisées chaque année ?
- Comment les objets / matériaux en question sont-ils récupérés ?
À partir du moment où ils entrent dans la structure, les visiteurs participent et deviennent acteurs du jeu : ils découvrent de manière participative ce qu'est l'économie circulaire et l'ESS au sens large.
Des supports qui ressemblent aux vacanciers !
Appropriation de la culture RSE en interne
Contexte / objectifs
La mise en place de la démarche RSE chez VVF Villages nécessite une acculturation forte pour générer l'adhésion et la coopération des salariés aux différents projets.
Par ailleurs, ce nouveau "paradigme" doit imprégner l'ensemble des métiers afin de rayonner sur l'ensemble des parties prenantes, en interne comme en externe : d'où l'importance du temps d'appropriation en interne.
Description
- Séminaire RSE animé par Des Enjeux & des hommes auprès des membres du CODIR et un échantillon de salariés représentatifs des différents métiers
- Sensibilisation RSE menée en interne par la Responsable RSE auprès de 140 salariés du siège
- Création d'un MOOC interne pour diffuser la culture RSE auprès de l'ensemble des équipes villages
- Obtention des droits de diffusion du film "DEMAIN" sur l'ensemble des sites et sièges pour des échanges inter salariés et générer des initiatives positives
- Informations RSE diffusées dans le "Journal du village" (newsletter interne)
- Constitution de groupes d'actions RSE composés d'une diversité de salariés volontaires, pour la mise en oeuvre des actions de la démarche
- Plans de formation/métier sur plusieurs années
- Rassemblement de l'ensemble des salariés permanents (novembre 2015) : vivre la RSE sans avoir à le dire
Biodiversité : sensibilisation et préservation animées
Soutien à l'association "Bouchons d'amour"
Transformation Carbone : Soyez un acteur du tourisme durable!
Contexte / objectifs
Transformation Carbone Volontaire : Soyez un acteur du tourisme durable!
À l’heure où notre planète souffre du réchauffement climatique et de problèmes environnementaux majeurs, nous, voyageurs et spécialistes du voyage, devons agir pour réduire notre impact sur l’environnement naturel.
AIBENE encourage ses voyageurs solidaires à s'engager dans une démarche responsable et citoyenne, (1) en limitant leur empreinte carbone quotidienne et (2) en transformant les émissions de CO2 difficiles à éviter (transport en avion, en voiture ou en bus) en soutien à projets "bon pour la planète" et à fort impact social.
Les projets de réduction ou de séquestration d'émissions de CO2 sont sélectionnés en partenariat avec l'association Les Amis des Enfants du Monde.
Description
Transformation Carbone Volontaire : Soyez un acteur du tourisme durable!
Au quotidien, nous pouvons préserver l’environnement en limitant nos émissions de CO2. Certaines sont cependant difficiles à éviter, en particulier lors de nos transports.
L’engagement d’AIBENE intègre une responsabilité environnementale vis-à-vis de ses interlocuteurs, ONG partenaires, populations des pays visités, mais aussi auprès de ses clients, voyageurs solidaires.
Pour neutraliser les émissions de CO2 d'un voyage, AIBENE propose à ses voyageurs de transformer leur empreinte carbone en soutenant des projets « bons pour la planète » et à fort impact social.
Les projets sélectionnés réduisent ou capturent les émissions de CO2, ils sont dédiés à l’enfance la plus démunie et soutenus par l’association « Les Amis des Enfants du Monde ». Selon l’UNESCO, le changement climatique et la dégradation de la qualité de l’environnement risquent d’aboutir à une régression en matière de survie et de développement des enfants les plus pauvres.Deux types de projets sont proposés en continu sur une page spécifique du site des Amis des Enfants du Monde :
1- l'installation de panneaux solaires en remplacement de l'électricité du réseau (essentiellement issue de centrales à charbon en Inde par exemple) ou en remplacement de générateurs diesels pour les sites isolés ...
2- des programmes de plantation d'arbres, par exemple pour soutenir l'agroforesterie communautaire en Inde, protecteur de l’environnement et à fort impact social.